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"Interceptions" de missiles et drones iraniens : Macron confirme l'action menée par la France
information fournie par Boursorama avec Media Services 15/04/2024 à 14:40

Le ministre des Affaires étrangères Stéphane Séjourné avait évoqué dès dimanche des "actions d'interception" menées par les forces armées françaises dans le cadre des accords militaires entre la France et ses partenaires arabes, dont la Jordanie.

Emmanuel Macron, en Jordanie, le 21 décembre 2023 ( AFP / LUDOVIC MARIN )

Emmanuel Macron, en Jordanie, le 21 décembre 2023 ( AFP / LUDOVIC MARIN )

"Nous avons intercepté ce que nous devions intercepter". A l'antenne de RMC/BFMTV , Emmanuel Macron a confirmé lundi 15 avril la participation des forces armées françaises à des "interceptions" de missiles et drones iraniens, lancés par Téhéran lors de son attaque contre Israël dans la nuit de samedi 13 à dimanche 14 avril. Ces interventions ont été menées à la demande de la Jordanie, avec qui la France entretient un partenariat militaire. Les forces françaises sont notamment présentes sur la base aérienne Prince-Hassan, dans le désert jordanien, où sont basés plusieurs Rafale de l'armée de l'air.

"Nous avons une base aérienne en Jordanie (...) L'espace aérien jordanien était violé par ces tirs. Nous avons fait décoller nos avions et nous avons intercepté ce que nous devions intercepter", a déclaré le chef de l'Etat. Le président de la République a par ailleurs estimé qu'en décidant de "frapper Israël" depuis son sol, l'Iran a provoqué "une rupture profonde" et "ce qui s'est ouvert est très dangereux en termes de réaction", a-t-il estimé.

La France parle "à tous les pays de la région (...) Ce qu'on essaie d'être, c'est une puissance médiatrice", a ajouté le président français qui va reparler dans la journée au Premier ministre israélien. Mais ce sont "les Américains qui ont un rôle très important à jouer pour contenir l'Iran", a-t-il reconnu.

Dès dimanche, dans les heures ayant suivi l'attaque iranienne, le ministre des affaires étrangères Stéphane Séjourné avait évoqué des "actions d'interception". "Nous sommes acteurs de la sécurité régionale. Nous avons des bases, en Jordanie et aux Emirats arabes unis notamment. L'attaque iranienne ne mettait pas que en cause Israël mais également portait atteinte à la sécurité de nos forces et violait l'espace aérien de nos partenaires arabes", avait t-il déclaré sur France 2 , mentionnant notamment la Jordanie, et "l'ensemble des pays arabes avec qui nous avons des accords". "Dans ce cadre là, nous avons agi en conséquence et avons participé à des actions d'interception", s'est-il contenté d'indiquer. Aucun autre détail n'a été donné quant à la nature des interceptions.

Quelle présence française au Moyen-Orient?

Depuis 2014, La France mène l'opération CHAMMAL, volet français de l'opération internationale Inherent Resolve, qui regroupe 80 pays au sein d'une coalition militaire contre Daech en Irak et en Syrie. Le chef de l'Etat Emmanuel Macron et le ministre des Armées Sébastien Lecornu s'étaient rendus les 21 et 22 décembre dernier sur la base aérienne projetée des troupes françaises, dans le désert jordanien.

Dans le cadre de sa mission "d'appui", les Rafale de la base aérienne participent "régulièrement à des missions" de coopération bilatérale, aux côtés d'avions de chasse irakiens, jordaniens et américains. La France est par ailleurs active au sein de la Finul (Force intérimaire des Nations unies au Liban), ainsi que via son groupe aéronaval, articulé autour du porte-avions Charles de Gaulle. D'autres bâtiments de la Marine nationale assurent la présence française en Méditerranée orientale et dans le golfe arabo-persique.

23 commentaires

  • 16 avril 08:59

    @solaris : certes Israël a été créer en 1948 par la société des nations... mais la bande de gaza à été créer pour les palestiniens en 1949 !!!!


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