Les messages privés et les "données relatives aux salaires" ne sont pas concernés. Les mineurs sont également épargnés par la mesure.
( GETTY IMAGES NORTH AMERICA / JUSTIN SULLIVAN )
Le réseau professionnel LinkedIn utilise à partir de lundi 3 novembre les données publiques de ses utilisateurs dans l'Union européenne pour "entraîner les modèles d'IA générative", notamment celles de son propriétaire Microsoft.
Dans un texte publié il y a quelques semaines, l'entreprise basée en Californie a indiqué qu'elle utiliserait à compter du 3 novembre certaines données de ses abonnés comme les éléments de leur "profil, les posts et articles, les réponses et CV enregistrés dans le cadre de candidatures" afin d'"alimenter l'intelligence artificielle générative".
"Le 3 novembre 2025, nous commencerons à utiliser certaines données des membres de ces régions pour entraîner les modèles d'IA générative de contenu, qui améliorent votre expérience et connectent plus efficacement nos membres aux opportunités", spécifiait cette note de blog. "Nos fonctionnalités d'IA générative peuvent aider les recruteurs à vous trouver et à vous contacter plus facilement , et assister les membres dans la création de contenu tel que des mises à jour de profil, des messages et des publications", assurait encore l'entreprise.
Un milliard d'utilisateurs revendiqués
Racheté par Microsoft en 2016, LinkedIn, qui revendique un milliard d'utilisateurs , utilise notamment des modèles d'IA générative fournis par les services Azure OpenAI de son propriétaire.
Les messages privés et les "données relatives aux salaires" ne sont pas concernés, a précisé le groupe. Les détenteurs d'un compte peuvent désactiver cette utilisation dans les options de confidentialité des données du site.
LinkedIn précise en outre que les mineurs ne seront pas concernés, et ce même si leur préférence apparaît activée.
Déjà mise en place aux États-Unis, cette nouvelle politique est également déployée ce lundi au Royaume-Uni, en Suisse, au Canada ou encore à Hong-Kong.
Depuis fin mai, le géant américain Meta (Facebook, Instagram) utilise également le contenu public de ses utilisateurs pour entraîner ses modèles d’intelligence artificielle générative, à moins que ceux-ci aient rempli un formulaire de refus.
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