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Inflation : les prix des assurances et des services de santé dans le viseur de la Banque de France
information fournie par Boursorama avec Media Services 19/07/2024 à 13:32

François Villeroy de Galhau lors d'une réunion annuelle du Forum économique mondial à Davos, le 23 mai 2022. ( AFP / FABRICE COFFRINI )

François Villeroy de Galhau lors d'une réunion annuelle du Forum économique mondial à Davos, le 23 mai 2022. ( AFP / FABRICE COFFRINI )

Selon François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France depuis 2015, l'inflation dans les services de santé et les assurances est "assez nettement supérieure à la moyenne".

Invité ce vendredi 19 juillet au micro de BFM Business, le gouverneur de la Banque de France a été interrogé sur le déficit budgétaire de la France, mais pas que.

"La désinflation (ralentissement de la hausse des prix, NDLR) se passe comme prévu, nous sommes dans le dernier kilomètre vers notre objectif de 2%" d'inflation , a estimé le banquier central au lendemain d'une réunion de la Banque centrale européenne (BCE), qui a choisi jeudi 18 juillet de laisser inchangés ses taux directeurs après les avoir abaissés de 0,25 point de pourcentage en juin.

S'il a réfuté toute inquiétude, François Villeroy de Galhau s'est néanmoins dit "attentif à l’inflation dans les services." Il ajoute qu'"elle reste aujourd'hui supérieure à notre objectif et à sa moyenne historique. Elle est à 4,1% pour la zone euro et 3,4% en France ".

"Un point d'attention particulier"

"Les services, c’est la moitié de notre consommation" et "il y a une partie des services aujourd'hui qui a une inflation assez nettement supérieure à la moyenne, ce sont les services de santé et les assurances", a développé le gouverneur.

"C’est une partie minoritaire des services", a-t-il tempéré, "mais c’est peut-être un point d’attention particulier".

Interrogé sur le calendrier des prochaines baisses de taux de la BCE, le gouverneur de la Banque de France a refusé de livrer un quelconque "pronostic".

"Nous restons libres de nos décisions, mais j’aurais tendance à dire que les anticipations du marché sur la trajectoire des taux me paraissent plutôt raisonnables", a-t-il néanmoins glissé.

La plupart des analystes tablent sur une nouvelle baisse des taux directeurs de la BCE à l'occasion de sa prochaine réunion, le 12 septembre.

7 commentaires

  • 19 juillet 16:17

    Ah bon Paspil, alors évidemment les laboratoires sont là pour pleurnicher et défendre leur beafteck, mais j’entends plutôt exactement le contraire ! C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il y a souvent des pénuries de médicaments basique en France. https://www.lesechos.fr/industrie-services/pharmacie-sante/le-prix-des-medicaments-essentiels-est-trop-bas-en-france-alertent-les-laboratoires-2089180


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