
Le porte-parole du gouvernement Olivier Véran à Paris le 24 août 2022. ( AFP / BERTRAND GUAY )
"Les prix vont rester hauts dans la durée. (...) Il faut s'attendre à ce qu'en début d'année prochaine, il y ait une répercussion, un impact sur les budgets des ménages", a prévenu le porte-parole du gouvernement Olivier Véran ce vendredi 26 août.
L'inflation, on devrait en entendre parler encore quelques mois. Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire l'a dit mercredi sur France 5 : il ne faut "pas attendre d'amélioration sur le front de l'inflation avant début 2023".
Ce vendredi 26 août, le porte-parole du gouvernement Olivier Véran était en déplacement dans un supermarché Carrefour de l'Essonne. Face aux clients, il a évoqué les mesures mises en place en faveur du pouvoir d'achat (bouclier tarifaire, prestations sociales...) et promis que, malgré la situation, "on a un engagement, on l'a montré pendant 5 ans : si on augmente la dépense publique quand il le faut, on le fait sans augmenter la dette de l'Etat ni les impôts. (...) iI n'y a pas de petites lignes cachées."
Il a également mis en garde sur l'impact de l'inflation "sur un moyen terme" : "Les prix vont rester hauts dans la durée" et "l’Etat ne pourra mettre de l’argent pendant des mois et des mois ça coûte très cher", a poursuivi Olivier Véran. Ainsi, "il faut s'attendre à ce qu'en début d'année prochaine, il y ait une répercussion, un impact sur les budgets des ménages. Notre philosophie, c'est de continuer à faire en sorte que personne ne soit obligé de renoncer pour des raisons financières", a résumé le porte-parole de l'Elysée.
Des prix "très élevés" jusqu'à la fin 2022, selon Bruno Le Maire
Quelques jours plus tôt, Bruno Le Maire prévoyait qu'en France, "dans les semaines et les mois qui viennent, jusqu’à la fin de l’année 2022, nous continuerons à avoir des prix très élevés. Ensuite début 2023, en tout cas c’est ce que nous prévoyons, dans le premier trimestre 2023, on devrait commencer à voir reculer les prix et l'inflation. Ca se fera progressivement", précisait-il sur France 5.
En conséquence, "c'est maintenant qu'il faut aider le plus les Français" avant de cibler les aides "sur ceux qui en ont le plus besoin" à compter de 2023, avait-il expliqué.
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