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Inflation à 6,2% : la Banque de France promet de "faire ce qu'il faut" pour la ramener "vers 2% d'ici fin 2024"
information fournie par Boursorama avec Media Services 20/12/2022 à 11:50

François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, à Davos le 23 mai 2022. ( AFP / FABRICE COFFRINI )

François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, à Davos le 23 mai 2022. ( AFP / FABRICE COFFRINI )

"A partir de ces 6,2%, on devrait connaître le sommet de l'inflation au premier trimestre de l'an prochain, autour de 7%, ensuite, l'inflation devrait diminuer régulièrement", a expliqué François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, sur l'antenne de BFMTV ce mardi 20 décembre.

Les Français l'ont bien senti. L'inflation est aujourd'hui à 6,2%, elle atteint des niveaux encore plus haut sur certains prix, comme l'essence ou l'alimentaire. Sur l'antenne de BFMTV ce mardi 20 décembre, François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, a promis que l'institution fera "ce qu'il faut pour ramener l'inflation vers 2% d'ici fin 2024".

"L'inflation va diminuer", a-t-il assuré. "6,2%, c'est moins que la moyenne européenne, mais c'est beaucoup trop", a concédé François Villeroy de Galhau. "A travers la politique monétaire, nous pouvons piloter les évolutions de l'inflation dans les deux ou trois années qui viennent. Nous prévoyons qu'à partir de ces 6,2%, on devrait connaître le sommet de l'inflation au premier trimestre de l'an prochain, autour de 7%. Ensuite, l'inflation devrait diminuer régulièrement - on serait autour de 5,5% d'inflation au milieu de l'année prochaine, en juin, on serait autour de 4% à la fin de l'année 2023 et on reviendrait vers 2% à la fin de l'année 2024", a poursuivi le gouverneur de l'institution.

"2%, c'est notre objectif à la Banque centrale européenne et à la Banque de France, car c'est la bonne température de l'économie - l'équivalent des 37 degrés de la température du corps. Aujourd'hui, il y a une fièvre, une maladie dans l'économie, il faut la soigner", a expliqué François Villeroy de Galhau.

6 commentaires

  • 20 décembre 13:42

    ah, les promesses ... Elles n'engagent que ceux qui les croient !!


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