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Impôts : les 2 milliards d'euros de baisse promis par Emmanuel Macron seront mis en place dès 2025
information fournie par Boursorama avec Media Services 17/01/2024 à 12:02

Le président à promis ce geste pour les Français "qui gagnent déjà trop pour être aidés et pas assez pour bien vivre", ceux qui "tiennent le pays".

Emmanuel Macron à Paris, le 16 janvier 2024. ( AFP / LUDOVIC MARIN )

Emmanuel Macron à Paris, le 16 janvier 2024. ( AFP / LUDOVIC MARIN )

Le timing allait de "dès que possible" jusqu'à la fin du quinquennat. L'agenda est désormais établi : les deux milliards d'euros de baisses d'impôts envisagés pour les classes moyennes seront mis en œuvre dès 2025, a annoncé Emmanuel Macron, mardi 16 janvier.

"On aura entre autres, dans notre trajectoire financière, deux milliards de baisses d'impôts sur nos compatriotes qui sont dans ces catégories en 2025", a annoncé le chef de l'État lors de sa conférence de presse, indiquant que " le gouvernement reviendrait sur le détail de la mesure" . Cette baisse d'impôts supplémentaire est envisagée depuis le printemps 2023, mais son timing exact avait évolué au cours des mois, avec une possibilité qu'elle soit repoussée en fin de quinquennat, ou "dès que possible".

"Une France de l'angle mort"

Le président de la République a évoqué longuement dans ses propos liminaires "tous nos compatriotes qui gagnent déjà trop pour être aidés et pas assez pour bien vivre, la France populaire, la France des classes moyennes, celle qui dit 'quand vous proposez quelque chose, ce n'est jamais pour moi' . Et pourtant, c'est celle qui tient le pays", a-t-il estimé.

Pour lui, "l'effort et le mérite ne sont pas suffisamment reconnus , et si nous avons déjà beaucoup fait pour que le travail paye mieux que l'inactivité, ce n'est pas assez, il y a une France de l'angle mort".

Il a souhaité "un travail ardent pour reconnaître cela, pour donner plus de dynamique aux carrières, pour permettre de mieux gagner sa vie par le travail avec l'adaptation de nos dispositifs fiscaux et sociaux, mais aussi avec des négociations dans certaines branches pour que la dynamique salariale soit au rendez-vous des efforts".

Au passage, il a confirmé que pour les fonctionnaires, "le principal critère d'avancement et de rémunération devra être également le mérite" , et une réforme en ce sens "dans les prochaines semaines".

Il a confirmé également qu'il y aurait "une normalisation" dans la protection contre l'inflation, après que la France "a beaucoup protégé face à l'inflation ces dernières années".

5 commentaires

  • 17 janvier 13:42

    Des baisses d'impôts qui augmenteront le kolossal déficit public s'il ne l'adosse pas à des économies sur les dépenses de l'état? Ce qu'il se garde bien de préciser !


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