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"Il y a eu une naïveté collective" face à Vladimir Poutine et "on cherche à faire porter au RN cette responsabilité", déplore Jordan Bardella
information fournie par Boursorama avec Media Services 22/03/2024 à 11:54

Jordan Bardella à Puteaux, près de Paris, le 20 mars 2024. ( AFP / BERTRAND GUAY )

Jordan Bardella à Puteaux, près de Paris, le 20 mars 2024. ( AFP / BERTRAND GUAY )

"La guerre" en Ukraine et "les intentions du président Poutine" ont changé la position du Rassemblement national, a fait savoir le tête de liste RN aux européennes, Jordan Bardella, ce vendredi 22 mars sur franceinfo.

Pas seulement "la responsabilité du RN". Ce vendredi 22 mars sur franceinfo, le tête de liste RN aux européennes, Jordan Bardella, a estimé que la "naïveté" qui présidait selon lui autour du président russe Vladimir Poutine avant qu'il n'envahisse l'Ukraine, était "collective".

"La Russie est-elle un régime démocratique ? A l'évidence, non. Et Poutine est dans cette incarnation très, très autocentrée du pouvoir", a estimé le président du parti d'extrême droite français . Il a jugé "bonne" la position du Quai d'Orsay sur la présidentielle russe la semaine dernière, à savoir "ne pas féliciter nécessairement l'élection du président Poutine, mais en prendre acte parce qu'il est le représentant de la Fédération de Russie". "Et si demain il doit y avoir des négociations, elles se feront évidemment avec Vladimir Poutine", a-t-il ajouté.

Vladimir Poutine, "le premier président étranger à avoir été reçu par Emmanuel Macron"

Pour Jordan Bardella, "la guerre" et "les intentions du président Poutine" ont changé la position du Rassemblement national. "Il y a eu à l'égard de la Russie de Poutine une naïveté collective", a-t-il accusé, rappelant qu'il a été "le premier président étranger à avoir été reçu par Emmanuel Macron lorsqu'il a été élu président de la République en 2017 en grande pompe au château de Versailles". Il a regretté "qu'on cherche un peu à faire porter à la droite ou à nous faire porter à nous, Rassemblement national, cette responsabilité".

Interrogé sur les conditions d'une éventuelle ouverture de négociations entre Kiev et Moscou, le candidat d'extrême droite largement en tête dans tous les sondages a estimé que "Vladimir Poutine doit entendre qu'il ne peut y avoir de négociations et de paix s'il ne retire pas ses troupes de l'Ukraine", dans la limite "de la frontière initiale avant le déclenchement de la guerre au début 2022", soit sans la Crimée. La Crimée "est historiquement et culturellement russe, à l'évidence", a-t-il justifié à propos du territoire annexé par la Russie en 2014.

12 commentaires

  • 22 mars 14:09

    lire : il a tort.


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