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Guerre en Ukraine : "Il y a une urgence absolue à rétablir le rapport de force avec la Russie de Poutine", estime Xavier Bertrand
information fournie par Boursorama avec Media Services 28/02/2024 à 09:58

Xavier Bertrand à Lille, le 5 février 2024. ( AFP / SAMEER AL-DOUMY )

Xavier Bertrand à Lille, le 5 février 2024. ( AFP / SAMEER AL-DOUMY )

"Il faut montrer l'unité européenne, pour dire à la Russie que nous sommes clairement du côté des Ukrainiens", a précisé Xavier Bertrand, président LR de la région Hauts-de-France, ce mardi 27 février sur France Info.

Les propos d'Emmanuel Macron continuent de faire polémique. Mardi 27 février, le président de la République a évoqué la possibilité d'envoyer des troupes occidentales en Ukraine, provoquant des réactions partout en Europe. Le chef de la diplomatie française Stéphane Séjourné a par la suite clarifié cette déclaration, assurer que la présence de telles troupes ne ferait pas franchir "le seuil de belligérance".

Ce mardi sur France Info, Xavier Bertrand, président LR de la région Hauts-de-France, est revenu sur le sujet. "Le président a revendiqué une ambiguïté stratégique, je suis pour la clarté stratégique", a-t-il commencé. "Il y a des sujets sur lesquels il faut parler avec les alliés. D'ailleurs, vous avez vu la réaction de l'ensemble de la chancellerie : si on réagit aussitôt comme ça, c'est bien que le sujet a été évoqué, mais dans des réunions qui ne sont pas publiques", a analysé Xavier Bertrand.

"Il faut montrer l'unité européenne, pour dire à la Russie que nous sommes clairement du côté des Ukrainiens. Mais derrière ça, quand on donne le sentiment que cette unité est fragmentée, fragilisée, ce n'est pas une bonne chose. C'est aussi ce que je déplore dans cette séquence", a-t-il poursuivi. "Il y a une urgence absolue à rétablir le rapport de force avec la Russie de Poutine, en faveur de l'Ukraine. Nous le savons bien, ça ne sera pas une guerre de cent ans. Ce rapport de force est le préalable à tout", a martelé Xavier Bertrand, avant de conclure : "pour ce rapport de force, on livre ce que l'on a promis et on est de façon indéfectible aux côtés de Ukrainiens."

"Pas question de faire la guerre à la Russie"

Le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu, a également commenté les propos d'Emmanuel Macron lors d'une audition devant la commission de la Défense de l'Assemblée nationale. "Il est clair qu'il n'est pas question de faire la guerre à la Russie", a-t-il tenu à préciser. Mais "dire que l'on n'exclut rien, ce n'est ni être faible, ni être escalatoire (...) ou alors à considérer que la Russie doit gagner", a encore commenté Stéphane Lecornu. "Si on ne considère pas que la Russie doit gagner, par définition, ne rien exclure n'est pas quelque chose d'escalatoire", a-t-il ajouté, soulignant qu'il était "naturel que différents chefs d'État et de gouvernement rassemblés à Paris puissent se poser des questions de ce qui peut être fait en plus", notamment en terme de "déminage" ou de "formation".

Lundi soir, Emmanuel Macron a déclaré qu'il n'excluait pas l'hypothèse d'un envoi de troupes occidentales en Ukraine, suscitant un tollé dans l'opposition française. Berlin et d'autres alliés européens de Kiev ont opposé une fin de non-recevoir aux propos du président français. A l'issue d'une conférence internationale de soutien à l'Ukraine à Paris, le chef de l'Etat avait dit lundi qu'"il n'y a pas de consensus aujourd'hui pour envoyer de manière officielle, assumée et endossée des troupes au sol". "Mais en dynamique, rien ne doit être exclu", avait-il ajouté, assumant une "ambiguïté stratégique".

29 commentaires

  • 29 février 12:53

    geryguy et M6695204 n'étudient pas bien l'histoire. La Russie a tjrs voulu soumettre l'Ukraine et on peut remonter jusqu'aux cosaques qui ont tjrs voulu rester indépendants. L'Ukraine était indépendante et la Crimée à voté pour son rattachement à l'Ukraine. La Russie n'avait donc nullement à intervenir dans le Dombass et en Crimée dans un pays souverain, tout comme en Transnitrie


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