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Guerre des puces : les Pays-Bas annoncent suspendre leur prise de contrôle de Nexperia en signe de "bonne volonté" envers la Chine
information fournie par Boursorama avec Media Services 19/11/2025 à 11:30

L'entreprise basée aux Pays-Bas, a été acquise en 2018 par une société chinoise. Mais fin septembre, invoquant des raisons de sécurité nationale, le gouvernement néerlandais a pris de facto le contrôle de Nexperia.

Vincent Karremans à La Haye, aux Pays-Bas, le 30 octobre 2025. ( ANP / ROBIN UTRECHT )

Vincent Karremans à La Haye, aux Pays-Bas, le 30 octobre 2025. ( ANP / ROBIN UTRECHT )

Engagé dans un bras de fer avec la Chine autour du fournisseur chinois mondial de composants électroniques basé aux Pays-Bas Nexperia, La Haye a annoncé mercredi 19 novembre suspendre sa prise de contrôle mis en œuvre fin septembre.

"Au vu des récents développements, j'estime que le moment est venu de prendre une mesure constructive en suspendant mon ordre au titre de la loi sur la disponibilité des marchandises concernant Nexperia ", a déclaré le ministre néerlandais de l'Économie, Vincent Karremans, dans un communiqué. Il a ajouté que cette décision avait été prise "en étroite concertation avec nos partenaires européens et internationaux" et que des "réunions constructives" avaient eu lieu ces derniers jours avec les autorités chinoises.

"Nous nous félicitons des mesures déjà prises par ces dernières pour garantir l’approvisionnement en puces électroniques de l'Europe et du reste du monde", a ajouté Vincent Karremans.

"Bonne volonté"

"Nous y voyons un signe de bonne volonté. Nous poursuivrons un dialogue constructif avec les autorités chinoises dans les prochains mois", a-t-il poursuivi.

La Commission européenne avait salué samedi "des progrès encourageants" dans le différend avec la Chine sur l'exportation vers l'Europe de composants électroniques Nexperia, jugés cruciaux par l'industrie automobile.

Le fournisseur mondial de composants électroniques est au cœur d'un bras de fer entre la Chine et les Pays-Bas, qui a fait craindre au secteur automobile européen un arrêt de leur production.

L'entreprise, basée à Nimègue aux Pays-Bas, a été acquise en 2018 par une société chinoise. Mais fin septembre, invoquant des raisons de sécurité nationale, le gouvernement néerlandais a pris de facto le contrôle de Nexperia.

Pékin a alors interdit les réexportations des produits de l'entreprise de la Chine vers l'Europe, faisant rapidement monter les tensions géopolitiques et les inquiétudes des constructeurs automobiles. Ces derniers utilisent massivement les puces Nexperia dans leurs systèmes électroniques embarqués.

3 commentaires

  • 12:40

    Après avoir voulu jouer aux gros bras les européens baissent comme toujours leur pantalon mais les dégâts sont faits. Le reste de la planète va se réconcilier sur le dos des européens, et nos dirigeants auront tout fait pour ça.


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