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Georges Hollande, père de l'ancien président, est décédé
information fournie par Le Point 07/04/2020 à 18:41

Georges Hollande ne s’était pas vraiment réjoui que son fils devienne président de la République. © AFP / VALERY HACHE

Georges Hollande ne s’était pas vraiment réjoui que son fils devienne président de la République. © AFP / VALERY HACHE

Quand François Hollande l'évoque en public, il dit « Georges », et rarement « mon père ». Georges, comme s'il lui fallait marquer une distance et taire son affection. Il est vrai que Georges Hollande fut un père difficile, singulier, un père auquel le président de la République doit pourtant bien plus qu'on ne le croit.

Georges Hollande naît en 1923. Son père, Gustave, fils de volaillers installés dans le Pas-de-Calais, s'était affranchi de cet héritage austère en devenant instituteur. Avec son épouse Antoinette, enseignante comme lui, l'ambitieux fils de paysans sans le sou devient directeur d'établissement scolaire. Leur unique enfant Georges est prié de poursuivre leur ascension sociale, ce dont il s'acquitte en faisant médecine et en obtenant une spécialité en oto-rhino-laryngologie. Bientôt, le carabin d'humeur toujours triste épouse une pétulante infirmière, Nicole Tribert, la fille de tailleurs parisiens. Tout oppose le couple. Nicole est une fervente gaulliste, une militante socialiste rieuse et attachée à améliorer le sort des ouvriers de l'usine dans laquelle elle est employée. Georges, lui, conspue le Général et s'entiche de l'Algérie française.

Candidat d'extrême droite aux municipales de Rouen en 1959, il l'est dans la commune de Bois-Guillaume en 1965, dirigeant la liste « Rénovation et expansion », assemblage d'anciens OAS, d'ex-collabos et de notables. Deux tentatives de se faire élire, deux échecs.

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