GE Vernova, qui regroupe les activités du conglomérat américain General Electric dans l'énergie, va supprimer 600 postes en Europe, dont 120 en France, a-t-on appris mardi auprès des syndicats CFE-CGC et CGT.

( AFP / SEBASTIEN SALOM-GOMIS )
Ce plan a été annoncé jeudi à l'échelle européenne, a indiqué à l'AFP Christophe Carignano (CFE-CGC), secrétaire du comité social et économique de GE EPF, l'entité française consacrée à la production des turbines à gaz.
Sur les 120 postes supprimés en France, 42 le seront sur le site de Belfort, a-t-il précisé.
La direction ne lance pas un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE), mais une rupture conventionnelle collective (RCC). "Le but de la manoeuvre est d'aller très vite", a commenté M. Carignano.
Interrogé par l'AFP, le groupe s'est borné à déclarer: "Lorsque nous élaborons des plans de restructuration, nous communiquons ces projets en priorité à nos employés et à leurs représentants".
Ce sont les fonctions support, notamment les ressources humaines, la gestion de projet, les services financiers ou encore la qualité qui sont concernées. "Ça va saigner dans les services partagés", a déclaré Cyril Caritey, délégué syndical CGT à GE EPF.
GE Vernova emploie 25.000 personnes en Europe. En France, l'entreprise compte 8.000 collaborateurs, dont près de 1.300 à Belfort, dans l'entité turbines à gaz (GE EPF).
En 2024, GE Vernova avait déjà supprimé 740 postes en Europe, dans l'entité des éoliennes en mer.
2 commentaires
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer