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Gaza: Les discussions sur la trêve se poursuivent sans Israël
information fournie par Reuters 04/03/2024 à 18:49

De la fumée s'élève depuis Gaza, vue d'Israël

De la fumée s'élève depuis Gaza, vue d'Israël

par Nidal al-Mughrabi et Bassam Masoud

Les médiateurs du Hamas et de l'Egypte ont déclaré lundi poursuivre au Caire les pourparlers sur l'instauration d'un cessez-le-feu à Gaza en dépit de l'absence d'Israël, qui n'a pas souhaité envoyer de délégation.

Les pourparlers, entamés dimanche, sont considérés comme la dernière étape avant la conclusion du premier cessez-le-feu de longue durée dans le conflit qui a débuté le 7 octobre dernier, et ce avant le mois du ramadan, qui débute dimanche.

Israël n'a fait aucun commentaire sur les négociations du Caire, notamment sur sa décision de ne pas y participer. Selon une source, Israël a choisi de s'abstenir en raison du refus du Hamas de fournir une liste d'otages survivants avant que les termes de la trêve ne soient convenus.

"Les pourparlers au Caire se poursuivent pour la deuxième journée, que la délégation de l'occupant soit ou non présente en Egypte", a déclaré lundi à Reuters un responsable du Hamas.

Deux sources de sécurité égyptiennes ont déclaré que les médiateurs étaient en contact avec la partie israélienne, permettant ainsi aux négociations de se poursuivre malgré l'absence des délégués.

D'après une source palestinienne proche des négociations, les discussions restent "difficiles", Israël s'en tenant à sa demande de trêve temporaire pour libérer les otages, et le Hamas cherchant à obtenir des garanties que la guerre ne reprendra pas.

Washington, allié principal d'Israël et parrain des négociations, estime qu'un accord est proche.

La proposition discutée porte sur une trêve d'environ 40 jours, au cours de laquelle le Hamas libérerait une quarantaine d'otages sur la centaine retenue à Gaza, en échange de quelque 400 prisonniers détenus dans les prisons israéliennes.

Les troupes israéliennes se retireraient de certaines zones de l'enclave de Gaza, l'aide humanitaire serait autorisée dans le territoire et les habitants déplacés pourraient regagner leur habitation.

Israël affirme qu'il ne mettra pas fin à la guerre tant que le Hamas ne sera pas éradiqué. Le mouvement palestinien déclare de son côté qu'il ne libérera pas tous les otages sans un accord mettant fin à la guerre.

Selon les sources de sécurité égyptiennes, les médiateurs tentent de combler le fossé en offrant des garanties au Hamas sur les futurs pourparlers de paix et à Israël sur la sécurité des otages.

Un responsable palestinien proche des négociations a contesté l'affirmation américaine selon laquelle Israël aurait déjà approuvé l'accord et que le Hamas le retarderait, estimant que ce propos visait à écarter la responsabilité d'Israël en cas d'échec des pourparlers.

"La résistance palestinienne, dirigée par le Hamas, a fait preuve de la flexibilité nécessaire, tout en étant déterminée à défendre son peuple", a déclaré le responsable.

(Reportage Nidal al-Mughrabi au Caire, Bassam Massoud à Rafah, avec la contribution de James Mackenzie à Jérusalem et de Jeff Mason à Washington, rédigé par Peter Graff ; version française Dagmarah Mackos)

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