Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

France: Une Convention se prononce en faveur de l'aide active à mourir
information fournie par Reuters 02/04/2023 à 14:14

Une unité de soins intensifs à Darmstadt

Une unité de soins intensifs à Darmstadt

PARIS (Reuters) - Une convention citoyenne, réunissant 184 participants, a majoritairement voté en faveur de la légalisation de l'euthanasie ou du suicide assisté, montre leur rapport final publié dimanche.

A l'issue de neuf sessions de travail et 27 jours de débat, la Convention citoyenne a présenté ses conclusions dans lesquelles elle indique que 76% des participants ont tranché en faveur de l'ouverture d'un accès à une aide active à mourir.

A l'opposé, 23% se sont prononcés contre, mettant en avant la méconnaissance et la faible application de la loi dite Claeys-Leonetti du 2 février 2016. Ces opposants disent ainsi privilégier d'abord une pleine et entière application du cadre actuel.

Malgré le vote largement majoritaire en faveur de l'aide à mourir, la convention déplore dans son rapport "le manque de soignants, les déserts médicaux, l’engorgement des services d’urgence et les inégalités d’accès aux soins palliatifs sur le territoire".

"Nous avons aussi pris la mesure de la complexité de certaines situations de fin de vie et des souffrances qu’elles peuvent entraîner", écrivent les participants.

Emmanuel Macron doit recevoir lundi les membres de la Convention citoyenne sur la fin de vie, en présence de François Braun, le ministre de la Santé, d'Olivier Veran, le porte-parole du gouvernement, et d'Agnès Firmin Le Bodo, la ministre déléguée chargée de l'Organisation territoriale et des Professions de santé.

Le Conseil national de l’Ordre des médecins, de son côté, s'est prononcé samedi contre l'euthanasie ou le suicide assisté.

"L’Ordre des médecins entend faire valoir qu’il sera défavorable à la participation d’un médecin à un processus qui mènerait à une euthanasie, le médecin ne pouvant provoquer délibérément la mort par l’administration d’un produit létal", est-il écrit sur son site internet.

(Rédigé par Claude Chendjou)

1 commentaire

  • 02 avril 18:26

    Il serait tant , que la France , très en retard par rapport à ses voisins légifère sur ce problème de fin de vie .Cela éviterait à pas mal de personnes de se rendre dans les pays limitrophes , ou bien de se suicider par ses propres moyens ...........


Signaler le commentaire

Fermer