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France: Plus le redressement budgétaire attendra, plus il sera "douloureux", selon Villeroy de Galhau
information fournie par Reuters 02/09/2025 à 17:20

François Villeroy de Galhau, Gouverneur de la Banque de France

François Villeroy de Galhau, Gouverneur de la Banque de France

Il est "plus que jamais" le moment pour la France de redresser ses finances publiques et plus ce redressement attendra, "plus il sera douloureux", prévient mardi le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau.

Face à la "relative résilience" de l'activité économique en France, "c'est plus que jamais le moment de traiter le problème numéro un de l'économie française : nos déficits et notre dette très excessifs", écrit-il dans un message partagé sur le réseau LinkedIn.

"L'ignorer encore, ce serait entretenir l'incertitude des ménages et des entreprises, et étouffer nos capacités budgétaires pour l'avenir", ajoute François Villeroy de Galhau.

La préparation du budget pour 2026 a provoqué une nouvelle crise politique en France alors que le Premier ministre François Bayrou a engagé la responsabilité de son gouvernement sur la question de la lutte contre l'endettement du pays.

En cas d'absence de majorité lors d'un vote de confiance prévu le 8 septembre à l'Assemblée nationale, le gouvernement sera renversé.

"Le débat public est nécessaire et il doit être lucide : il n'y a pas aujourd'hui de solution facile, sans effort, pour le redressement budgétaire", juge François Villeroy de Galhau.

"Mais plus notre pays attendra pour s'y attaquer, plus le traitement sera douloureux", poursuit-il, notant qu'il est "souhaitable" que l'effort budgétaire requis "soit juste et partagé".

(Rédigé par Blandine Hénault, avec la contribution de Leigh Thomas, édité par Benjamin Mallet)

5 commentaires

  • 18:15

    Taper dans le fonctionnement de l'Etat : comités, agences, observatoires, subventions aux organismes inutiles, etc. Quand on est endetté, la solution n'est pas de piquer dans les poches des concitoyens, mais de s'engager à réduire les dépenses inutiles. Piquer dans les poches des gens n'a jamais empêché de mal gérer le pognon. Au contraire : "Bien mal acquis ne profite jamais".


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