
La reprise pourrait être encore plus franche si certains secteurs comme le bâtiment ne rencontraient pas de difficultés pour recruter du personnel. (© T.Coex / AFP)
D’ici la fin de l'année, l’économie devrait retrouver globalement son niveau d’avant-crise.
La différence est minime, mais elle mérite d’être soulignée.
Alors que le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, table sur une croissance de 6% pour 2021, l’Insee, une fois n’est pas coutume, se veut plus optimiste.
Lors de son dernier «point de conjoncture», l’institut de l’avenue Verdier estime en effet que, en l’absence de nouvelle dégradation de la situation sanitaire, la croissance devrait s’élever à 6,25%, faisant suite à une récession historique de 8% en 2020. Dès lors, l’économie française retrouverait avant Noël «son niveau d’avant-crise, malgré des contrastes sectoriels persistants».
Quatrième vague, même pas peur !Mieux, «cette prévision pourrait éventuellement être dépassée si, par exemple, certains facteurs limitants, en particulier les difficultés d’approvisionnement, se résorbaient au cours des prochains mois», ajoute l’Insee. Bref, une véritable «remontada» (retournement de situation) pour reprendre un terme à la mode.
Les raisons de cette (douce) euphorie ? La quatrième vague épidémique, causée par la circulation du variant Delta, n’a pas eu d’impact majeur. Et ce, pour la première fois depuis le début de la crise sanitaire, couverture vaccinale oblige.
Certes, en analysant les transactions par carte bancaire, la consommation se serait un peu tassée durant l’été, le passe sanitaire ayant eu «un
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