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France: L'Insee abaisse sa prévision de croissance au 1er trimestre, la relève au 2e trimestre
information fournie par Reuters 14/03/2024 à 17:37

Le logo de l'Insee sur un immeuble de bureaux à Nantes

Le logo de l'Insee sur un immeuble de bureaux à Nantes

L'économie française devrait finalement stagner au premier trimestre sur fond de taux d'intérêt toujours élevés pesant sur l'investissement des entreprises, mais elle pourrait renouer avec une croissance un peu plus vigoureuse que prévu au printemps avec un rebond attendu de la consommation des ménages, déclare l'Insee jeudi dans une note de conjoncture.

Dans ce document intitulé "La reprise se fait attendre", l'institut national de la statistique estime que la croissance du produit intérieur brut (PIB) de la France devrait être nulle au premier trimestre avant d'atteindre 0,3% sur les trois mois suivants.

L'Insee prévoyait auparavant une croissance de 0,2% sur chacun de ces deux trimestres.

L'acquis de croissance à l'issue du premier semestre devrait ainsi être "modeste", à 0,5%.

Le gouvernement a récemment abaissé sa prévision de croissance pour l'ensemble de l'année à 1,0% contre 1,4% dans le projet de budget voté à l'automne au Parlement. La Banque de France en a fait de même mardi et anticipe désormais une croissance de 0,8% en 2024 contre 0,9% précédemment.

Outre l'impact des conditions défavorables de financement sur l'investissement des entreprises, la stagnation attendue de l'économie française au premier trimestre reflète aussi des arrêts de production dans les raffineries et des problèmes dans les chaînes d'approvisionnement du secteur automobile, souligne l'Insee.

L'inflation devrait pour sa part continuer à ralentir pour passer à 2,6% sur un an en juin, conformément aux précédentes prévisions, contre 2,9% le mois dernier, selon une estimation provisoire, et 6,3% en février 2023.

Elle est désormais alimentée essentiellement par la hausse des prix des services alors que ceux des produits alimentaires et des produits manufacturés se stabilisent.

L'Insee ne relève toutefois pas de formation de boucle prix-salaires. En termes réels, ces derniers ne devraient augmenter que "modestement" en ce début d'année après deux années de recul en 2022 et 2023, ce qui devrait contribuer à un rebond relatif de la consommation des ménages au printemps, estime l'institut.

(Rédigé par Dominique Vidalon et Bertrand Boucey, édité par Sophie Louet)

3 commentaires

  • 14 mars 18:38

    avec un rebond attendu de la consommation des ménages ... mais oui bien sur ... un rebond dans le mur ... deja que la locomotive allemande va dans le mur ... les petits wagons ne mettront qu un peu plus de temps à le percuter ... avec la France en premier


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