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France: En échec à l'Assemblée, le gouvernement entend défendre son projet de loi sanitaire
information fournie par Reuters 13/07/2022 à 13:21

FRANCE: EN ÉCHEC À L'ASSEMBLÉE, LE GOUVERNEMENT ENTEND DÉFENDRE SON PROJET DE LOI SANITAIRE

FRANCE: EN ÉCHEC À L'ASSEMBLÉE, LE GOUVERNEMENT ENTEND DÉFENDRE SON PROJET DE LOI SANITAIRE

PARIS (Reuters) - Le ministre français de la Santé, François Braun, a regretté mercredi qu'une "alliance de circonstances" ait conduit l'Assemblée nationale à rejeter dans la nuit une partie du projet de loi sanitaire visant à lutter contre la pandémie de coronavirus, le gouvernement se tournant maintenant vers le Sénat pour le faire adopter.

Les députés du Rassemblement national (RN, extrême droite), des Républicains (LR, droite) et de l'alliance de gauche Nupes menée par La France insoumise (LFI, extrême gauche) ont rejeté un des deux articles du projet de loi, refusant au gouvernement la possibilité d'imposer le pass sanitaire aux frontières en cas d'émergence d'un nouveau variant dangereux du COVID-19.

Ce vote intervenu en milieu de nuit a mis en évidence les difficultés politiques auxquelles le président Emmanuel Macron va être confronté pendant son second mandat après avoir perdu la majorité absolue à l'Assemblée nationale lors des législatives du mois dernier.

"L'heure est grave", a réagi la Première ministre Elisabeth Borne sur Twitter. "En s'alliant pour voter contre les mesures de protection des Français face au Covid LFI, les LR et le RN empêchent tout contrôle aux frontières face au virus. Passée l'incrédulité sur ce vote, je me battrai pour que l'esprit de responsabilité l'emporte au Sénat."

Le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, a pointé du doigt les "incohérences" d'une partie de l'opposition, notamment du RN dont la dirigeante Marine Le Pen a régulièrement appelé à la fermeture des frontières depuis le début de la pandémie pour mieux s'y opposer dans la nuit de mardi à mercredi.

"Il y a eu la volonté d'associer des voix contre le gouvernement, et pas du tout sur le fond du texte", a dit l'ancien ministre de la Santé pendant le compte-rendu du conseil des ministres.

S'étonnant d'avoir "assisté à des scènes de liesse entre les deux extrêmes hier", Olivier Véran s'est néanmoins dit "confiant en la possibilité de convaincre les sénateurs", sans préciser comment.

Interrogé sur de possibles compromis, comme la réintégration des soignants non vaccinés réclamée par certains opposants, il a estimé que cette question n'avait "rien à voir" et prévenu que "le parlementarisme, ce n'est pas le chantage".

Le nouveau ministre de la Santé, François Braun, dont c'était le baptême du feu à l'Assemblée nationale, a dit lui aussi se tourner vers la chambre haute du Parlement, où le camp présidentiel ne dispose pas non plus de la majorité, pour tenter de faire adopter le texte.

"Je vais continuer à me battre, à convaincre, dès cet après-midi au Sénat (...) qu'il faut défendre ces dispositions, (...) garder cette possibilité de protéger les Français", a-t-il déclaré sur RTL.

Rappelant que le risque d'émergence d'un variant dangereux du COVID-19 n'est pas écarté, l'ancien médecin urgentiste s'est dit surpris que face à ce qu'il a présenté comme "le choix de la responsabilité collective et individuelle", il ait entendu dans l'Hémicycle des propos "qui n'ont rien à voir avec la santé".

(Reportage de Tangi Salaün, édité par Matthieu Protard et Jean-Stéphane Brosse)

23 commentaires

  • 13 juillet 14:41

    Bon il faut comprendre que Jupiter et les Play-mobiles c'est fini les représentants du peuple votent ....ils n'ont peut être pas raison mais au premier quinquennat ils ont été muselés . si l'assemblée ne convient pas au pouvoir il n'y a qu'à dissoudre


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