
Portés par un environnement difficile sur les marchés financiers, les fonds à formule ou à promesse, désormais renommés fonds structurés, se caractérisent par une complexité technique dans leur construction, que ne perçoit pas toujours l'épargnant.(© MLy)
Ces supports de placement annoncent des objectifs flatteurs mais avec une présentation souvent trompeuse. Ces fonds à formule peuvent-ils vraiment tenir leurs promesses dans un environnement difficile ?
Avec le repli des marchés financiers en 2022, les produits structurés, lorsqu'ils sont assortis d'une garantie en capital, peuvent séduire les épargnants. «L'inflation, la forte remontée des taux d’intérêt et les turbulences boursières rendent la promesse attrayante», reconnaît Christophe Tardy, directeur de Morningstar France.
Toutes les classes d'actifs, actions comme obligations, se sont en effet affichées en territoire négatif cette année. Et malgré leur récente progression, les rendements des placements sans risque restent pour la plupart très en dessous de 2% depuis un an.
Peut-on pour autant se fier aux promesses de gains de plus de 5% par an de ces supports ? La prudence s'impose.
Mécanisme complexeLa performance de ces placements, appelés plutôt fonds à formule ou fonds à promesse par le passé, dépend de l’application d’une formule mathématique liée à l’évolution d’un indice de référence ou à un sous-jacent similaire. Ils sont en réalité très complexes et difficiles à appréhender par un néophyte. Ils peuvent se loger dans un contrat d’assurance vie ou de capitalisation, dans un compte-titres ou un PEA.
Au terme d’une immobilisation de l'épargne de cinq à dix ans selon les cas, la rémunération promise est conditionnée à l’évolution d'un indice, d’actions le plus souvent, mais le panier de valeurs peut aussi être composé d'obligations. L'épargnant
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