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Flambée de l'énergie : le secteur de la restauration veut lui aussi "un bouclier tarifaire"
information fournie par Boursorama avec Media Services 04/01/2023 à 15:35

"Nous avons subi l'inflation de la masse salariale et celle des matières premières", font valoir les représentants du secteur.

Bruno Le Maire à Petit-Caux, le 9 décembre 2022. ( AFP / LOU BENOIST )

Bruno Le Maire à Petit-Caux, le 9 décembre 2022. ( AFP / LOU BENOIST )

Les restaurateurs seront reçus, mais ils ne doivent pas s'attendre aux mêmes aides que les boulangers a annoncé le ministère de l'Économie mercredi 4 janvier. La réunion aura lieu jeudi à 17h, avec le ministre de l'Économie Bruno Le Maire et la ministre déléguée aux PME Olivia Grégoire.

Bruno Le Maire avait annoncé cette rencontre dans la matinée sur France Inter , tout en prévenant les restaurateurs qu'ils ne devaient pas s'attendre aux mêmes aides que les boulangers. Ceux-ci ont obtenu mardi de pouvoir renégocier leurs factures d'électricité ou de gaz sans pénalités pour les contrats aux conditions les plus désavantageuses.

"La situation est très différente. Je viens rappeler un principe clé de l'année 2023 : les aides seront ciblées désormais sur ceux qui en ont le plus besoin ", a déclaré le ministre. "Les boulangers ont l'augmentation du prix du beurre, de la farine, de toutes les matières premières, de 20, 30, 40% et de l'électricité. Ce sont les seuls qui sont dans ce cas", à l'exception de quelques autres professions comme "les bouchers, qui sont aussi en vraie difficulté", a expliqué Bruno Le Maire.

"Pas les mêmes dispositifs"

"Les restaurateurs, ce n'est pas la même situation. On a va évidemment les recevoir comme on l'a fait chaque fois, mais chacun n'aura pas les mêmes dispositifs", a-t-il insisté.

Mais les difficultés rencontrées par les restaurateurs sont "très proches de celles des boulangers", a réagi auprès de l' AFP Franck Trouet, porte-parole du syndicat patronal des indépendants de l'hôtellerie-restauration, le GNI. "Nous sommes nous aussi de gros consommateurs d'énergie, très impactés parce que le bouclier tarifaire ne s'applique pas (...) nous avons subi l'inflation de la masse salariale et celle des matières premières : l'augmentation du prix du beurre, du poisson, de la viande... parce que les éleveurs, les agriculteurs nous répercutent leurs problèmes de prix", a détaillé Thierry Trouet.

Le secteur de la restauration veut "un bouclier tarifaire pour toutes les entreprises, sans conditions", a réclamé le porte-parole du GNI, évoquant "une angoisse phénoménale chez les professionnels" .

"Il faut sortir de la situation actuelle où l'on vend l'électricité que l'on produit à un prix dérisoire pour la racheter ensuite cinq à dix fois plus cher: le temps que les négociations actuelles aboutissent, il y a urgence à prendre des mesures qui permettent à nos entreprises de payer leur facture", a-t-il conclu.

9 commentaires

  • 04 janvier 18:20

    Les restaurateurs n'ont pas joué le jeu de l'emploi ,lors du passage pour eux de la TVA à 5,5 %, les politiques s'en souviennent, et c'est tant mieux.


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