L'institution est appelée à restituer la vérité des chiffres, au coeur d'une controverse relative au calcul du poids des retraites dans la dette publique. Ses conclusions seront présentées le 19 février.

Pierre Moscovici, à Toulouse, en octobre 2024 ( AFP / LIONEL BONAVENTURE )
La date est fixée, avec un peu plus d'un mois pour dresser "la vérité des chiffres, objective". Après les déclarations de Pierre Moscovici, qui avait évoqué la mission de son institution d'établit des "chiffres indiscutables" sur le financement des retraites en "quelques semaines", le calendrier est désormais connu.
La Cour des comptes rendra ainsi rendra ainsi ses conclusions mercredi 19 février, a annoncé vendredi le Premier ministre François Bayrou aux partenaires sociaux, selon des propos rapportés par son entourage.
"Cela permettra d’avoir une vision de l’avenir. Pierre Moscovici (le président de la Cour des comptes) m’a indiqué qu’il rendra le rapport le 19 février", a précisé le Premier ministre aux partenaires sociaux réunis au ministère du Travail, pour lancer une difficile concertation sur la très décriée réforme des retraites, adoptée au forceps en 2023.
Le Premier ministre a estimé devant les partenaires sociaux réunis depuis 11 heures du matin que cette concertation était une "déclaration de confiance, un choix stratégique de faire confiance au dialogue social". "L’idée que les entreprises, les salariés et les travailleurs prennent en main une partie de leur destin", a-t-il poursuivi. Sur la mission confiée à la Cour des comptes, François Bayrou a redit qu'il souhaitait "établir les bilans chiffrés les plus indiscutables possibles" sur la question du financement des retraites. Pierre Moscovici viendra présenter les conclusions devant les partenaires sociaux.
Pour Bayrou, "toutes les questions sont ouvertes"
Pour le chef du gouvernement, la période entre le lancement de la concertation et la remise du travail des magistrats financiers, doit être mise "à profit". "Que toutes les organisations puissent poser les questions, que chacun indique ses zones d’inquiétude, ses zones d’inconfort et les perspectives qui seront ouvertes. Chacun a le droit d’ouvrir les questions qu’il souhaite. Le système de retraites concerne toute la Nation et pas seulement ceux qui sont dans un régime particulier. Toutes les questions sont ouvertes, y compris celles qui traitent de la gouvernance", a-t-il détaillé selon ses propos rapportés. François Bayrou a également dit vouloir aborder "la question des retraites sous l’angle de l’enjeu de vie professionnelle et familiale" mais aussi sous celui de l'usure.
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