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Fin de «Marie», affirmations identitaires et régionales... La France vue par ses prénoms
information fournie par Le Point 28/02/2019 à 07:56

Ce sont les données les plus instructives de l'enquête de Jérôme Fourquet et sûrement celles qui seront les plus commentées et même sévèrement critiquées par tous ceux qui, par crainte des stigmatisations, rejettent a priori toute étude reposant sur des bases ethniques ou religieuses. Dans son livre L'Archipel français (Seuil) ? parution le 7 mars ?, Jérôme Fourquet peint à grands traits, grâce à l'étude d'innombrables données issues des fichiers de l'Insee, de l'Ined ou des listes électorales, la France d'aujourd'hui et de demain. De cette étude des prénoms émane un enseignement fort : le pays connaît une nette progression de prénoms arabo-musulmans, hébraïques et régionaux.Lire aussi Jérôme Fourquet : « L'archipellisation est à l'?uvre »Parallèlement, et en raison de ce que l'auteur analyse comme une entrée dans une ère « post-chrétienne », nous constatons la quasi-disparition d'un prénom éminemment catholique : Marie. Depuis 1900, le nombre de nouveau-nés portant le prénom de la Vierge diminue quasiment sans discontinuer. De plus de 20 % au début des années 1900, le prénom Marie est passé sous les 15 % pendant la Première Guerre mondiale, puis en dessous de 10 % dans les années 1930 et à 1 % dans les années 1970. « La phase terminale de la chute sera actée par une proportion de Marie inférieure à 1 % au milieu des années 2000, le score résiduel de 0,3 % étant atteint en 2016 en dépit...

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