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Enquêtes antisubventions : la Chine déplore le "protectionnisme" de l'UE
information fournie par Boursorama avec Media Services 12/04/2024 à 14:34

Bruxelles a ouvert une enquête visant les fabricants d'éoliennes subventionnés par Pékin, qui pourrait aboutir à des sanctions douanières.

Wang Wentao, à Pékin, le 6 mars 2024 ( AFP / WANG ZHAO )

Wang Wentao, à Pékin, le 6 mars 2024 ( AFP / WANG ZHAO )

Le ministre chinois du Commerce Wang Wentao a accusé vendredi 12 avril en Italie la Commission européenne de "mener des opérations protectionnistes" au détriment de sa "politique verte" en lançant des enquêtes sur les subventions de la Chine. "Nous ne comprenons pas comment la Commission peut mener des politiques vertes d'une part et des opérations protectionnistes d'autre part", a-t-il déclaré à Vérone(nord), lors d'un forum économique Italie-Chine qui réunit des représentants des organisations patronales et des entreprises des deux pays.

Le ministre chinois s'est dit "perplexe" face au "fait que la Commission européenne ait pris des mesures pour bloquer certains secteurs, tels que les voitures électriques, les panneaux solaires ou les éoliennes". L'Union européenne a engagé un bras de fer avec la Chine, qu'elle accuse de fausser le marché européen en l'inondant de produits à bas prix.

De quoi "

Après l'automobile, le ferroviaire et les panneaux solaires, Bruxelles a ouvert mardi une enquête pour pratique déloyale visant les fabricants d'éoliennes subventionnés par Pékin, qui pourrait aboutir à des sanctions douanières.

"D'un côté, la Commission crée des subventions pour les entreprises européennes et de l'autre, elle ouvre une enquête sur les entreprises chinoises", a déploré Wang Wentao. Cette attitude "peut miner la confiance des entreprises chinoises dans la coopération" avec l'Union européenne, a-t-il prévenu, en plaidant pour le "multilatéralisme au lieu du protectionnisme et de l'unilatéralisme".

La Chine et l'Italie comptent "renforcer leurs échanges commerciaux" malgré le retrait de Rome de l'accord controversé avec Pékin sur les Nouvelles Routes de la soie, avait déclaré jeudi le ministre italien des Affaires étrangères Antonio Tajani. L'Italie s'était retirée en décembre de l'accord avec la Chine sur les Nouvelles Routes de la soie, un projet pharaonique d'infrastructures maritimes et terrestres, quatre ans après l'avoir intégré.

Sans aborder ce retrait, Wang Wentao a assuré que la Chine comptait "favoriser les exportations de produits italiens vers la Chine" et "amplifier la coopération bilatérale". L'an dernier, les échanges commerciaux entre les deux pays "ont dépassé les 70 milliards de dollars pour la troisième année consécutive", a-t-il ajouté.

7 commentaires

  • 12 avril 19:58

    Ouais, en attendant on voit de plus en plus de MG électriques (marque UK et donc non UE rachetée par les chinois) et BYD (le futur Tesla-KIller) qui utilisent tous les moyens pour se presser sur les routes européennes, comme les fonctionnaires corrompus ne manquent à aucun niveau.


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