Emmanuel Macron a exclu mardi la tenue d'un référendum sur les retraites lors d'une émission sur TF1 consacrée aux "grands enjeux" de la France durant laquelle il pourrait, selon son entourage, évoquer d'autres projets de consultation populaire.
Le chef de l'Etat avait laissé entendre, lors de ses voeux pour 2025, qu'il demanderait aux Français de "trancher certains sujets déterminants" pour le pays.
Le président de la République a également souhaité que le gouvernement ouvre prochainement une conférence entre partenaires sociaux sur le modèle social français dont le financement repose selon lui "beaucoup trop sur le travail".
LES DERNIERS DÉVELOPPEMENTS
21h23 - L'essayiste ultralibérale Agnès Verdier-Molinié interpelle le président sur l'endettement de la France.
21h19 - Le chef de l'Etat souhaite également lancer une réflexion sur la qualité et l'évolution du travail en fonction des âges des salariés, des jeunes aux seniors.
21h18 - Emmanuel Macron appelle de ses voeux une conférence sociale sur le mode de financement du modèle social français. "Son financement repose beaucoup trop sur le travail", estime le président en demandant au gouvernement d'"ouvrir ce chantier dans les prochaines semaines".
21h14 - Emmanuel Macron souhaite laisser le gouvernement et les syndicats poursuivre leurs discussions sur d'éventuelles améliorations de la réforme des retraites mais "il y a une équation financière" et "il ne faut pas faire n'importe quoi", prévient-il. "On peut travailler sur la durée de cotisation, si ce n'est pas l'âge légal, ajoute-t-il.
21h08 - "Si on abroge cette réforme, chaque année c'est une dizaine de milliards d'euros qu'il faut retrouver", justifie le président de la République. "Si on revient à ce que vous, vous proposez, c'est 28 milliards d'euros par an, la retraite à 60 ans. Cet argent, on ne l'a pas et on ne sait pas le trouver."
21h05 - A la question, posée par Sophie Binet, de savoir s'il est prêt à organiser un référendum sur une abrogation de la réforme des retraites, Emmanuel Macron répond par la négative.
20h56 - "Non, je ne vais pas nationaliser ArcelorMittal", répond Emmanuel Macron à la dirigeante syndicale en réponse au plan de licenciement du groupe sidérurgique.
"C'est pas le capital qui compte, c'est d'avoir les clients, c'est d'être compétitif", dit-il tout en assurant "ne pas avoir de dogme" sur les nationalisations.
"Nous allons sauver et Dunkerque et Fos en ayant une politique européenne qui protège notre aciérie", ajoute-t-il.
"Encore une fois, vous refusez d'affronter les multinationales", lui répond Sophie Binet.
20h48 - Face à la secrétaire générale de la CGT Sophie Binet, Emmanuel Macron défend sa politique de l'offre qui a permis de créer plusieurs millions d'emplois depuis 2017 et de "sortir du chômage de masse". Sophie Binet présente les estimations de la CGT selon lesquelles 200.000 emplois directs ou indirects sont menacés actuellement en France.
20h45 - "Nous savons depuis une quinzaine d'années que les intérêts américains seront de moins en moins en Europe", constate le chef de l'Etat. Les Européens ont besoin des Etats-Unis en Europe, "mais nous serions irresponsables de ne pas nous organiser pour que dans cinq ou dix ans, nous puissions être plus indépendants", ajoute-t-il en conclusion d'une série de questions sur l'Ukraine et l'Europe de la défense.
20h39 - Emmanuel Macron réaffirme qu'il est prêt à ouvrir des discussions sur le partage de la dissuasion nucléaire.
"J'en définirai le cadre dans les semaines et les mois qui viennent", dit-il. "si les Européens veulent rester libres, ils doivent être se mettre en situation de s'armer, d'être solidaires et de dissuader."
Il souligne toutefois que "la France ne paiera pas pour la sécurité des autres".
20h33 - "On doit aider l'Ukraine à se défendre mais on ne veut pas déclencher un troisième conflit mondial", poursuit Emmanuel Macron. "La clé, c'est d'essayer de négocier la paix et d'être crédible pour dissuader la Russie de continuer. C'est pour cela que l'Europe de la défense est fondamentale."
20h28 - Le président de la République juge qu'il n'existe pas de "cadre légal" pour utiliser les avoirs gelés russes. "On doit d'abord les sécuriser (...) pour s'assurer qu'ils ne s'envolent pas", dit-il.
20h22 - Interrogé sur l'Ukraine, Emmanuel Macron estime que "comme à chaque fois, on attend plutôt la réponse de la Russie".
"Notre volonté, si elle confirme le non-respect [par la Russie du cessez-le-feu inconditionnel de 30 jours proposé par l'Europe et les Etats-Unis], c'est de prendre des sanctions à nouveau, dans les prochains jours, en liaison étroite avec les Etats-Unis", poursuit-il.
"En ce moment même, la présidente de la Commission européenne discute avec l'administration américaine et le Sénat."
"On se coordonne dans ce sens", ajoute le président de la République, mentionnant d'éventuelles sanctions sur les services financiers ou les hydrocarbures.
20h16 - "Le défi des défis dans un monde de plus en plus dangereux et incertain, c'est de rester libre", affirme le président de la République en préambule de l'émission.
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