Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

EN DIRECT-France/Nanterre: Une marche blanche s'élance après la mort de Nahel
information fournie par Reuters 29/06/2023 à 14:35

Conséquences des affrontements entre des jeunes et des policiers en banlieue parisienne

Conséquences des affrontements entre des jeunes et des policiers en banlieue parisienne

PARIS (Reuters) - Une marche blanche en l'hommage de Nahel, un adolescent de 17 ans tué par un policier lors d'un contrôle routier, s'est élancée jeudi depuis Nanterre (Hauts-de-Seine) où s'est déroulé le drame.

Une information judiciaire pour homicide volontaire a été ouverte à l'encontre du policier auteur du tir mortel après que Nahel a refusé d'obtempérer à un contrôle routier.

Le procureur de la République de Nanterre a également requis le placement en détention provisoire du policier mis en cause.

La mort de Nahel a provoqué une vague de violences en région parisienne qui se sont étendues la nuit dernière à plusieurs autres villes de France.

Face à ces incidents, le gouvernement prévoit de mobiliser 40.000 policiers et gendarmes pour la soirée de jeudi, dont 5.000 en région parisienne.

LES DERNIERS DÉVELOPPEMENTS

14h20 - Le groupe parlementaire NUPES va déposer une proposition de loi pour abroger la version de l’article 435-1 issu de la loi Cazeneuve qui régit l'usage par les forces de l'ordre de leurs armes, a indiqué sur Twitter Mathilde Panot, la présidente du groupe La France Insoumise (LFI) à l’Assemblée nationale.

"Depuis 2017, les tirs mortels sur des véhicules en mouvement ont été multipliés par 5. Ces meurtres doivent cesser", écrit-elle.

14h15 - Les manifestants participant à la marche blanche arborent des T-shirts blancs avec l'inscription "Justice pour Nahel". Sur une pancarte tenue par une jeune femme était écrit "Combien de Nahel n'ont pas été filmés ?", a constaté une journaliste de Reuters sur place.

"On dialogue, on marche, on est des bons citoyens, on n'arrête pas de dénoncer et de l’autre côté, on a des personnes du gouvernement qui préfèrent attaquer le profil du blessé ou du mort plutôt que d’attaquer le fond, la violence policière", a dénoncé auprès de Reuters Karima Khatim, élue municipale au Blanc Mesnil (Seine-Saint-Denis) présente dans le cortège.

13h09 - "La réponse de l'Etat sera extrêmement ferme et dès ce soir, il faut que chacun comprenne que l'ordre public va être rétabli", a déclaré le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, lors d'un déplacement à Tourcoing, au sujet des violences nocturnes.

12h48 - La Première ministre Elisabeth Borne, qui a annulé un déplacement en Vendée, s'est rendue à Garges-Lès-Gonesse, une commune du Val-d'Oise touchée par les violences. "On est très mobilisés pour accompagner tous les habitants des quartiers", a-t-elle dit à la presse.

12h45 - Le maire de Nanterre, Patrick Jarry, a de nouveau appelé dans un communiqué à une "grande manifestation pacifique" à l'approche de la marche blanche. Le cortège se formera à 14h avenue Pablo Picasso pour se diriger vers la Préfecture des Hauts-de-Seine, est-il indiqué.

12h39 - Le nombre de policiers et gendarmes mobilisés jeudi soir va être multiplié par quatre par rapport à mercredi et porté à 40.000, dont 5.000 agents dans la seule région parisienne, a annoncé le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, en déplacement dans la ville de Mons-en-Baroeul (Nord), théâtre de violences après la mort de Nahel.

Le ministre de l'Intérieur a confirmé que le déclenchement de l'état d'urgence n'est pas nécessaire.

Il fait état par ailleurs de 180 interpellations et de 170 blessés parmi les forces de l'ordre au cours de la nuit de mercredi à jeudi.

12h23 - "Je veux (...) rappeler qu'une information est ouverte contre un policier et non contre la police. Et que, les amalgames qui d'ores-et-déjà ont été faits, sont insupportables", a déclaré le ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti, en visite au tribunal de proximité d'Asnières (Hauts-de-Seine) incendié dans la nuit.

12h18 - Un déclenchement de l'état d'urgence "n’est pas une option envisagée aujourd’hui" après les violences qui se sont intensifiées dans la nuit de mercredi à jeudi en réaction à la mort de Nahel, tué par balle lors d'un contrôle de police à Nanterre, a affirmé à Reuters une source gouvernementale.

11h22 - "A l'issue de la garde à vue, le policier mis en cause pour avoir fait l'usage de son arme a été déféré aujourd'hui devant deux magistrats instructeurs co-saisis dans le cadre de l'ouverture d'une information judiciaire du chef d'homicide volontaire", a annoncé le procureur de la République de Nanterre, Pascal Prache, lors d'une conférence de presse.

"Au regard des faits, de la nécessité de préserver les investigations, le parquer a requis le placement du policier auteur du tir en détention provisoire", a-t-il également annoncé.

"En l'état des investigations et des éléments recueillis, le parquet considère que les conditions légales d'usage de l'arme ne sont pas réunies", a également annoncé le procureur de Nanterre.

Le procureur de Nanterre a ajouté que 65 personnes ont été placées en garde à vue pour "des faits de participations, attroupements, dégradations et violences" après les deux nuits de tensions qui ont suivi la mort de Nahel.

9h50 - "Je demande le déclenchement sans délai de l'état d'urgence partout où des incidents ont éclaté", a écrit sur Twitter Eric Ciotti, le président du parti Les Républicains, ajoutant apporter "son soutien total aux forces de l'ordre".

9h40 - "Il y a trop de complaisance de ce gouvernement vis-à-vis des comportements inacceptables qu'il y a dans la police", a dénoncé le député européen Europe Ecologie Les Verts Yannick Jadot sur franceinfo. "Il y a du racisme dans la société, il y a du racisme dans la police, c’est évident", a-t-il ajouté.

9h30 - Fabien Roussel participera à la marche blanche, annonce le Parti communiste. Sur Twitter, le secrétaire général du parti a appelé à participer "sans écharpe ni drapeau".

9h00 - La Première ministre Elisabeth Borne a annulé son déplacement prévu dans la journée en Vendée, selon son entourage. Elle participe à la cellule interministérielle de crise à Beauvau.

8h38 - Emmanuel Macron a jugé "injustifiables" les scènes de violences.

"L'émotion (...) impose le recueillement et le calme (et c'est ce qui) doit continuer à guider les prochaines heures et la marche blanche", a dit le chef de l'Etat à la presse.

6h00 - Sur Twitter, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a dénoncé "une nuit de violences insupportables contre des symboles de la République : mairies, écoles et commissariats incendiés ou attaqués" et indiqué que 150 interpellations avaient eu lieu.

(Rédigé par Blandine Hénault, avec la contribution de Layli Foroudi, Elizabeth Pineau, Zhifan Liu et Bertrand Boucey, édité par Kate Entringer)

30 commentaires

  • 29 juin 16:51

    une marche blanche ? plutôt noire


Signaler le commentaire

Fermer