Une situation « rassurante », de l'avis de la préfecture maritime de Méditerranée. Mais, surtout, le sentiment d'être passé (très) près d'une vaste catastrophe écologique en Corse. Ce dimanche 13 juin, les nappes d'hydrocarbures détectées sur plus de 35 kilomètres de long à l'est de l'île deux jours plus tôt s'éloignent des côtes après être passées à moins d'un kilomètre du rivage.
Le risque de pollution terrestre semble s'amoindrir à mesure que la pollution dérive progressivement au large de la façade orientale de la Corse. Si le risque de « marée noire » semble désormais écarté par les autorités maritimes, cette pollution aux hydrocarbures vraisemblablement due au dégazage illégal d'un navire agite la sphère politique à une semaine du premier tour des élections territoriales.
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En cause : la question des moyens dévolus à la lutte contre la pollution marine et la réglementation de cette zone maritime extrêmement fréquentée. « Ces pratiques encore trop courantes doivent nous alerter sur l'urgence de légiférer, explique au Point Laurent Marcangeli, leader de la droite et principal opposant à la majorité nationaliste à l'Assemblée de Corse. Le plan Polmar-Terre a certes été activé rapidement, mais c'est un dispositif efficace seulement après la détection d'une pollution. Nous devons nous prémunir en renforçant nos
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