Fini le faux col dans le demi de bière. Terminé, également, le percolateur de café. La facture d'électricité était trop salée pour le Bar du lac, à Saint-Paul-le-Gaultier (Sarthe), petite commune de moins de 300 âmes. Renato Fabbri, son propriétaire, a dû couper les vannes de la tireuse avant que les frais d'énergie ne soient plus gérables. Selon Le Monde , les factures, de 190 euros avant la crise, devaient doubler, et une régularisation de 1 000 euros était prévue en février. Alors le barman a changé de fournisseurs, a coupé la tireuse à bière, la troquant pour trois nouvelles bouteilles proposées à la carte, et a filé au supermarché du coin pour acheter une machine à expresso. En parallèle, le tenancier n'a pas eu d'autre choix : il a dû augmenter les prix.
Ses clients ne lui en ont pas tenu rigueur, malgré leurs inquiétudes : « Les gens sont ric-rac en ce moment. Très inquiets aussi. En franchissant la porte de mon bistrot, ils commencent par parler de la pluie et du beau temps, mais très vite les conversations dévient sur la question du pouvoir d'achat », confie-t-il. Renato Fabbri ne veut pas mettre la clé sous la porte. Il a ouvert ce bar en février 2022, aidé par SOS Villages, l'opération solidaire lancée par le JT de 13 heures de TF1. « L'âme des bistrots a disparu des campagnes. Mon projet est de la raviver dans mon microvillage », assure-t-il.2023, l'année de l'énergie
... Source LePoint.fr
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