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Droits d'auteur : 40% des montants collectés par la Sacem proviennent du numérique, mais le streaming n'a pas encore atteint son plein potentiel
information fournie par Boursorama avec Media Services 13/05/2025 à 12:04

La France est "très en retard" sur les abonnements aux plateformes, selon la Sacem, ce qui laisse une grande place au "gratuit".

( GETTY IMAGES NORTH AMERICA / DAVID BECKER )

( GETTY IMAGES NORTH AMERICA / DAVID BECKER )

La Sacem, principal organisme français de gestion des droits d'auteur, a indiqué mardi 13 mai avoir collecté des montants en hausse de 8% dans le monde entier, notamment portés par le numérique. Mais l'argent généré par le streaming reste encore insuffisant pour "faire vivre correctement" les membres de l'organisme, surtout en comparaison d'autres pays comme l'Allemagne ou les États-Unis.

L'an passé, la Sacem a collecté 1,6 milliard d'euros, dont plus de 40% issus des revenus numériques (streaming, réseaux sociaux), soit son premier poste de collecte.

Malgré ces résultats, "aujourd'hui, le numérique en France n'a pas du tout atteint le taux de pénétration qu'il a par exemple en Allemagne ou en Angleterre, et je ne vous parle même pas des États-Unis. (...). On est très en retard" sur les abonnements , a déclaré devant des journalistes Cécile Rap-Veber, directrice générale de la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (Sacem). "Le gratuit est encore très fort" en France, ce qui est une "fierté" mais pénalise le développement de ce mode de consommation, a-t-elle ajouté.

Les revenus internationaux en hausse

La Sacem a redit son attachement à tendre vers une rémunération plus équitable des artistes sur les plateformes d'écoute musicale, un sujet qui agite la filière. "Malheureusement, la valeur du streaming n'est pas encore celle que nous attendons pour pouvoir faire vivre correctement nos membres" , a estimé Cécile Rap-Veber.

La Sacem a signé en ce sens, en janvier, un accord avec la plateforme française Deezer pour mieux rétribuer les créateurs d'une œuvre musicale.

De son côté, le leader Spotify a indiqué début mai avoir versé en 2024 la somme record d'environ "300 millions d'euros de redevances aux artistes français", une augmentation de 18% par rapport à 2023.

La Sacem a par ailleurs souligné que sa volonté d'expansion pour "conquérir d'autres territoires, d'autres répertoires" hors de France, avait porté ses fruits. Les revenus internationaux ont atteint 98 millions d'euros en 2024 et de nouveaux mandats avec des éditeurs étrangers ont été signés.

L'organisme privé collecte désormais directement des droits d'auteur sur plus de 180 territoires. Grâce à cette stratégie, ses adhérents ont vu "leurs revenus dans leur ensemble croître de 12%", a-t-il affirmé.

1 commentaire

  • 12:43

    Vu ce que produit le cinema , nos artistes ... vu ce que nos médias mettent en avant comme oeuvre ou comme chanteur ... tout en critiquant ceux qui abordent certains sujets , certaines oeuvres ... sound of freedom ... la traite des enfants ... ou meme Vaincre ou mourir sur la vendée ... c est pas moi qui vais plaindre la Sacem ....


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