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Désert médicaux : les internes en médecine appelés à la grève contre l'année d'étude supplémentaire
information fournie par Boursorama avec Media Services 04/10/2022 à 14:13

Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2023, prévoit une "année de consolidation" dans un désert médical.

( AFP / JEAN-PHILIPPE KSIAZEK )

( AFP / JEAN-PHILIPPE KSIAZEK )

C'est l'une des idées du gouvernement pour lutter contre les déserts médicaux : allonger d'un an les études de médecin généraliste, en imposant aux futurs médecins de passer cette année dans une zone "sous-dotée". En réponse, les principaux syndicats d'internes en médecine ont lancé lundi 3 octobre un appel à la grève le 14 octobre.

Cet appel à la grève s'accompagne d'une manifestation nationale prévue le même jour devant le ministère de la Santé à Paris, ont indiqué l'Intersyndicale des internes de médecine générale (Isnar-IMG) dans un communiqué diffusé lundi, ainsi que l'Intersyndicale nationale des internes (Isni) sur son compte Facebook.

La "liberté d'installation" limitée ?

Les syndicats réclament "le retrait de la mesure" instaurant une année d'internat supplémentaire pour les futurs médecins généralistes, qui serait effectuée hors de l'hôpital et "en priorité dans des zones sous-dotées". Présentée dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2023, cette "année de consolidation" ne comprendra pas de mesures coercitives, selon le ministre de la Santé François Braun.

Mais plusieurs propositions de loi "limitant la liberté d'installation des futurs médecins" déposées par différents groupes parlementaires renforcent l'inquiétude des carabins, qui y voient une menace pour "l'assurance de soins optimaux" pour les patients, souligne l'Isnar-IMG.

De son côté, l'Isni s'oppose également à la mesure présentée dans le PLFSS interdisant aux jeunes soignants d'exercer en intérim juste après leur diplôme. Une réforme également rejetée par leurs aînés du syndicat Jeunes Médecins, qui a dénoncé la semaine dernière une "discrimination totalement arbitraire", quand "la meilleure manière de réduire l'intérim" serait "d'investir davantage dans l'hôpital public".

2 commentaires

  • 04 octobre 15:41

    l'interdiction de l'interim en sortie d'études est une mesure JUSTE


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