La ministre de la Culture a été renvoyée en procès, aux côtés de l'ex-patron de Renault-Nissan Carlos Ghosn, pour corruption et trafic d'influence.

Rachida Dati, le 30 juin 2025, à l'Assemblée nationale ( AFP / LUDOVIC MARIN )
"Rachida Dati utilise des méthodes trumpistes". Après les attaques formulées par Rachida Dati envers la magistrature, consécutives à son renvoi devant le tribunal correctionnel pour corruption et trafic d'influence, le secrétaire général du Parti socialiste Pierre Jouvet a demandé "la démission" de la ministre de la Culture qu'il a qualifiée de "voyou"
"Nous demandons de manière très claire la démission de Rachida Dati" a déclaré Pierre Jouvet à l'antenne de Sud Radio, mercredi 23 juillet.
Mardi, deux juges d'instruction parisiens ont ordonné un procès contre Rachida Dati et l'ancien patron de Renault-Nissan Carlos Ghosn pour corruption et trafic d'influence.
Riposte virulente
Elle est soupçonnée d'avoir perçu 900.000 euros entre 2010 et 2012 pour des prestations de conseil actées dans une convention d'honoraires signée le 28 octobre 2009 avec RNBV, filiale de l'alliance Renault-Nissan, mais sans avoir réellement travaillé, alors qu'elle était avocate et députée européenne (2009-2019).
"J'accable des magistrats qui refusent de faire leur travail selon le code de procédure", avait-elle affirmé sur le plateau de LCI , déclarant également qu'elle ne "renoncerait sur rien", ni à son poste de ministre, ni à ses ambitions pour la mairie de Paris. La ministre envisage également de se présenter à la législative partielle de la 2e circonscription de Paris, qui doit se tenir à la rentrée, au plus tard à la mi-octobre.
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