« Il faut faire des choix pour protéger les personnes qui en ont le plus besoin. » Dans un entretien accordé au quotidien Ouest-France et publié ce samedi 30 mars, le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, assure qu'il ne touchera pas à la prise en charge des affections de longue durée (ALD), pour effectuer des économies après l'annonce du dérapage du déficit en 2023. Pour rappel, mardi 26 mars, l'Insee a révélé que le déficit public de la France s'était envolé à 5,5 % du PIB en 2023, contre 4,9 % attendus par le gouvernement.
Mais, pour le ministre, hors de question de faire des économies sur les ALD, qui sont un « pilier essentiel de la solidarité ». « Mais c'est précisément parce que nous voulons protéger ces personnes malades – elles sont 12 millions – que nous devons réfléchir plus globalement au financement de notre modèle social », a-t-il poursuivi, en insistant sur la nécessité de faire des « choix ».
En revanche, Bruno Le Maire a annoncé que les indemnités journalières allaient être réformées, alors que « les arrêts maladie ont augmenté de 10 % depuis le Covid ». « Ce débat doit être ouvert dès cette année afin de lutter contre les abus », a-t-il affirmé.
« On gagne moins, on dépense moins »L'objectif, selon le ministre de l'Économie, est de « garantir le passage sous les 3 % de déficit en 2027 » et, de fait, de plancher sur les pistes
... Source LePoint.fr
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