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Déficit public : le Medef ouvert à une hausse des impôts pour les entreprises, mais pose des conditions
information fournie par Boursorama avec Media Services 24/09/2024 à 08:39

Dimanche, le nouveau Premier ministre Michel Barnier a évoqué de possibles hausses d'impôts visant les plus riches et certaines grosses entreprises.

Patrick Martin à Paris, le 20 juin 2024. ( AFP / JULIEN DE ROSA )

Patrick Martin à Paris, le 20 juin 2024. ( AFP / JULIEN DE ROSA )

Le Medef est "prêt à discuter d'une hausse d'impôts des entreprises" destinée à renflouer les caisses de l'État, mais en posant des conditions à une telle mesure, a indiqué lundi 23 septembre son président, Patrick Martin.

"Nous sommes prêts à discuter d'une hausse d'impôts des entreprises à deux conditions", a expliqué Patrick Martin dans une interview au Parisien , alors que le Premier ministre Michel Barnier a évoqué dimanche des "prélèvements ciblés sur les personnes fortunées, ou certaines grosses entreprises" pour contribuer à redresser les finances publiques. Le Premier ministre a refusé également d'exclure une hausse de l'impôt sur les sociétés, abaissé de 33% à 25% par Emmanuel Macron.

Patrick Martin a détaillé ses "conditions" : "D'abord, si nous avons la démonstration que sur l’excès de dépenses publiques, l'État fait des efforts bien supérieurs à ce qu'il demande aux entreprises . Ensuite, que l'effort demandé n'enraye pas la dynamique d'investissement et de création d'emplois dans une conjoncture économique très fragile".

"Attitude constructive"

"Nous sommes dans une attitude constructive à l'égard de ce gouvernement", a noté Patrick Martin, "car nous sommes conscients que la situation des finances publiques est très grave et l'équation politique fragile". Il a déclaré néanmoins que "les entreprises françaises supportent le niveau de prélèvements obligatoires fiscaux et sociaux le plus élevé au monde, 364 milliards d'euros par an ".

Il a aussi remarqué "qu'il y a déjà beaucoup de taxes et impôts qui touchent plus les grandes entreprises", et "qu'il ne faut pas trop tirer sur la corde".

Patrick Martin a estimé qu' on "peut parler" de taxer les rachats d'actions , comme le précédent gouvernement l'envisageait, mais qu'il vaudrait mieux "encourager leurs investissements profitables". Il a évoqué aussi le risque de "faire fuir" les investisseurs étrangers avec cette mesure.

6 commentaires

  • 24 septembre 10:48

    Le déficit est causé par un ASSISTANAT SANS CONTROLE et en promotion permanente pour les résidents et les NON résidents administratifs .Il ne faut pas oublier que ce déficit récurrent existe malgré a fameuse CSG et ses verrues qui devaient être provisoire. Mais nos aigrefins n'en parlent jamais. Ensuite arrêter les dons aux différents pays en particulier Algérie et taper dur sur la fraude aux prestations qui représenteraient 50 milliards .


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