On en sait un peu plus sur le débranchement progressif du « quoi qu'il en coûte » qui va accompagner le déconfinement des secteurs jusqu'à présent fermés ou très impactés de l'économie. Le Parisien a dévoilé, au côté de son interview de Jean Castex, les modalités d'évolution du fonds de solidarité pour les fameux secteurs S1 et S1 bis, c'est-à-dire les bars, les hôtels, le tourisme, l'événementiel, ainsi que les activités liées à la culture et au sport. Il sera maintenu pendant au minimum trois mois pour les secteurs auparavant fermés et indemnisera la baisse du chiffre d'affaires pour compenser les ouvertures d'abord limitées à une partie des terrasses des cafés et restaurants.
L'objectif est que les réouvertures soient rentables, ou au moins que ce ne soit pas plus intéressant de rester fermé. La prise en charge atteindra 40 % du chiffre d'affaires de référence (celui réalisé le même mois en 2019) dès le mois de juin. Puis, avec l'assouplissement espéré des jauges, cette aide baissera à 30 % en juillet et à 20 % en août. Un seuil de 10 % de chiffre d'affaires perdu devrait être requis pour accéder aux aides, précise le quotidien. Ces sommes restent limitées à 20 % du chiffre d'affaires de référence ou 200 000 euros.
Un enjeu majeur
Les cotisations salariales seront un peu moins compensées pour le personnel mobilisé. L'État n'en prendra plus 20 % à sa charge, comme
...
0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer