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De retour de Kyiv, Biden loue l'unité de l'Otan en Pologne
information fournie par Reuters 21/02/2023 à 18:39

Le président américain Joe Biden lors d'un discours à Varsovie, en Pologne

Le président américain Joe Biden lors d'un discours à Varsovie, en Pologne

VARSOVIE (Reuters) - De retour de sa visite surprise à Kyiv lundi, le président américain Joe Biden a vanté l'unité de l'Otan mardi à Varsovie et proclamé le soutien inaltérable des Etats-Unis à l'Ukraine où il a assuré que la Russie ne pourrait jamais remporter une victoire militaire.

Le déplacement du président américain en Europe de l'Est se veut une réponse au discours prononcé mardi par son homologue russe Vladimir Poutine, qui a une nouvelle fois imputé aux pays occidentaux la responsabilité de la guerre en Ukraine en les accusant de menacer l'existence même de la Russie.

"L'Occident ne complote pas pour attaquer la Russie", lui a répondu Joe Biden dans un discours prononcé au Palais royal de Varsovie.

Le président des Etats-Unis a estimé que Vladimir Poutine avait grandement sous-estimé les autorités ukrainiennes et la capacité de l'Otan à rester unie lorsqu'il a lancé l'invasion de l'Ukraine le 24 février 2022.

"Il y a un an, le monde entier s'attendait à la chute de Kyiv", a-t-il dit. "Je peux en témoigner : Kyiv est forte, Kyiv est fière, Kyiv est debout et, plus important que tout, Kyiv est libre!"

Joe Biden s'était auparavant entretenu avec son homologue polonais Andrzej Duda, un des plus fervents soutiens de l'Ukraine qu'il a remercié pour son engagement.

"Votre visite témoigne de la responsabilité des Etats-Unis envers la sécurité dans le monde et en Europe", a déclaré le président polonais.

"J'appelle tous les pays européens, tous les membres de l'Otan, à montrer leur solidarité avec l'Ukraine, à fournir de l'aide militaire à l'Ukraine (...) N'ayez pas peur de fournir cette aide", a-t-il ajouté.

La Pologne, qui partage une longue frontière avec l'Ukraine, sert de base arrière pour les transferts d'armes et a accueilli plus de 2,5 millions de réfugiés ukrainiens depuis le début du conflit.

L'EUROPE DE L'EST VEUT "PLUS D'ETATS-UNIS"

Le conseiller d'Andrzej Duda pour la politique étrangère a indiqué que les deux présidents devaient aussi discuter d'un renforcement du dispositif permanent de l'Otan en Pologne, à l'heure où le pays s'est lancé dans une modernisation à marche forcée de son armée, mais aucun des deux chefs d'Etat n'a évoqué publiquement le sujet.

Joe Biden a été accueilli triomphalement par les Polonais et les réfugiés ukrainiens à Varsovie. Certains l'ont appelé à en faire encore davantage pour soutenir Kyiv face à l'invasion russe, notamment en déployant une banderole qui demandait "des F-16 pour l'Ukraine" devant son hôtel. Washington refuse pour l'instant de livrer des avions de combat.

Avant de rentrer à Washington mercredi, le président des Etats-Unis s'entretiendra avec les dirigeants des "Neuf de Bucarest", les neuf pays issus de l'ancien bloc communiste qui ont rejoint l'Otan.

La plupart de ces pays d'Europe de l'Est - à l'exception notable de la Hongrie - sont de fervents partisans des livraisons d'armes à l'Ukraine, qu'ils voient comme un rempart pour leur propre sécurité.

Washington a annoncé lundi une nouvelle aide militaire de 450 millions de dollars comprenant notamment des munitions pour l'artillerie ukrainienne, des missiles antichars et des radars pour la défense antiaérienne.

Mais au-delà de l'Ukraine, le président lituanien Gitanas Nauseda va dire à Joe Biden qu'il souhaite "une plus grande implication des Etats-Unis en Europe, sur le flanc oriental de l'Otan", a déclaré une de ses conseillères à la radio lituanienne.

"La Lituanie et d'autres pays ont plusieurs demandes qui portent sur les systèmes de défense antiaérienne, la présence avancée renforcée (de l'Otan) et des investissements plus importants dans l'industrie de défense", a-t-elle dit.

(Reportage de Steve Holland à Washington, Alan Charlish, PawelFlorkiewicz, Anna Koper et Andrius Sytas à Varsovie ; version française Tangi Salaün, édité par Bertrand Boucey)

1 commentaire

  • 22 février 08:06

    Biden est confronté à une guerre que les États Unis ne voulait pas (écrit par Média part)


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