Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Fermer

De 0,9 à 0,7% : le gouvernement acte la baisse de son "nouvel objectif" de croissance en 2025
information fournie par Boursorama avec Media Services 02/04/2025 à 09:46

Les ministres de l'Economie puis du Travail ont confirmé les orientations évoquées par la Banque de France.

Eric Lombard, le 14 mars 2025, à La Rochelle ( AFP / CHRISTOPHE ARCHAMBAULT )

Eric Lombard, le 14 mars 2025, à La Rochelle ( AFP / CHRISTOPHE ARCHAMBAULT )

La prévision de croissance en 2025 pour la France est désormais "plutôt vers 0,7%", comme évaluée par la Banque de France, soit en deçà du niveau actuel de 0,9% retenu par le gouvernement, a admis mercredi 2 avril la ministre en charge du Travail Astrid Panosyan-Bouvet.

"On est plutôt vers 0,7%, qui sont les prévisions de croissance de la Banque de France, tout à fait", a-t-elle souligné sur France 2 , alors que le ministre de l'Economie, Eric Lombard, a indiqué mardi que le gouvernement allait fixer prochainement "un nouvel objectif" de croissance pour la France en 2025.

Eric Lombard a évoqué lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale une "situation économique (...) délicate". "Les dernières prévisions de la Banque de France sont de 0,7% et nous aurons l'occasion (...) dans les semaines qui viennent de fixer un nouvel objectif pour cette année", avait-il ajouté.

Face à Trump, la réponse "ne peut pas être nationale"

Alors que la Banque de France a révisé à 0,7% sa prévision de croissance du produit intérieur brut (PIB) pour 2025, au lieu de 0,9% précédemment, niveau actuel de la prévision de croissance du gouvernement, Eric Lombard a notamment pointé un taux d'épargne élevé des ménages, la remontée des taux d'intérêt à long terme, ainsi que les décisions du gouvernement américain sur les droits de douane attendues mercredi, qui "risquent de peser sur la croissance dans les semaines qui viennent".

Sur les annonces de l'administration américaine, Astrid Panosyan-Bouvet a aussi reconnu qu'"on est forcément inquiet". "On voit bien qu’on est en train de détricoter 80 ans d’ouverture des frontières et on est forcément inquiet parce que les droits de douane, le protectionnisme ça n’a jamais été une bonne solution, ni pour le pays qui pratique ni pour celui à qui on ferme les frontières", a-t-elle souligné.

"La seule certitude, c’est que la réponse elle ne peut pas être nationale, il faut qu’elle soit européenne parce que ce n’est pas un marché français de 65 millions de personnes qui va peser, c’est un marché de 500 millions de personnes au niveau européen", selon la ministre en charge du Travail.

7 commentaires

  • 02 avril 13:58

    N'en déplaise à mélodie secrétaire personnelle de l'élysée, je suis d'un avis identique à jebiga


Signaler le commentaire

Fermer

A lire aussi