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Crise des carburants : "Le retour à la normale mettra du temps", avertit Clément Beaune
information fournie par Boursorama avec Media Services 17/10/2022 à 14:43

Le ministre des Transports Clément Beaune le 11 octobre 2022 à Paris. ( AFP / THOMAS SAMSON )

Le ministre des Transports Clément Beaune le 11 octobre 2022 à Paris. ( AFP / THOMAS SAMSON )

"Le retour à la normale, c'est à dire 100% d'approvisionnement partout, ça mettra du temps", a mis en garde le ministre des Transports Clément Beaune sur France Inter ce lundi 17 octobre.

Les automobilistes devront s'armer de patience. Ce lundi 17 octobre sur France Inter, le ministre des Transports Clément Beaune n'a pas prévu un retour à la normale dans les stations-service avant un moment. "Les mesures qu'on prend vont permettre de voir des améliorations claires dans la semaine. Mais je le dis aussi très clairement : le retour à la normale, c'est à dire 100% d'approvisionnement partout, ça mettra du temps", a-t-il mis en garde.

"Ca met toujours du temps de revenir à la normale parce que les raffineries prennent du temps. C'est sans doute pas avant au moins la semaine d'après que le retour à la normale se ferait" mais "des améliorations" peuvent se faire "ressentir" d'ici là, a détaillé Clément Beaune, ajoutant que "la seule sortie concrète, c'est la sortie de la grève."

Une semaine à haut risque

Ce lundi, la grève se poursuit dans les raffineries et dépôts de TotalEnergies, en dépit de menaces de nouvelles réquisitions. C'est de plus une semaine à haut risque qui s'annonce, marquée par un mouvement interprofessionnel mardi et les premiers départs en vacances vendredi.

"La grève est reconduite (sur les sites de) Normandie, à Donges, La Mède, Feyzin et à Flandres, malgré les réquisitions", a indiqué Eric Sellini, coordinateur CGT pour TotalEnergies, portant le total des sites en grève à trois raffineries (sur sept) et cinq gros dépôts (sur environ 200).

"Nous avons aujourd’hui un sujet de logistique"

La pénurie de carburant ne semblait pas se résorber, les chiffres diffusés dimanche soir montrant une aggravation de la situation des stations-services : 30,1% étaient en difficulté contre 27,3% la veille, à cause de livraisons moins nombreuses le week-end, selon le gouvernement.

"Nous avons aujourd’hui un sujet de logistique", a dit ce lundi la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher, en déplacement sur le dépôt pétrolier de Gennevilliers, alimenté en partie par le dépôt Esso de Port-Jérôme, dont "les pipelines ont redémarré", "mais il faut maintenant pousser le carburant jusque dans les stations".

Face à ce blocage après près de trois semaines de grève, le ministre de l'Economie et des Finances Bruno Le Maire a haussé le ton, affirmant qu'il fallait "libérer les dépôts de carburants et les raffineries". "Le temps de la négociation est passé il y a eu une négociaion, il y a eu un accord, cela veut dire qu'il faut que force reste à la voix majoritaire", a-t-il ajouté sur BFMTV.

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9 commentaires

  • 17 octobre 15:42

    Maître de rien ?


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