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Crise de l'hôpital public, en déficit historique : la revalorisation des tarifs attendue "avec impatience"
information fournie par Boursorama avec Media Services 25/03/2024 à 11:47

( AFP / NICOLAS TUCAT )

( AFP / NICOLAS TUCAT )

Les pouvoirs publics doivent prochainement rendre leurs arbitrages concernant l’évolution pour 2024 des tarifs d’hospitalisation pris en charge par l'Assurance maladie, comme ils le font chaque année.

Le déficit des hôpitaux publics est historique. Dans ce contexte, la revalorisation des tarifs est attendue "avec impatience", a rappelé ce lundi 25 avril le président de la Fédération hospitalière de France.

Environ trois semaines après l'appel des hôpitaux publics à l'exécutif pour augmenter "significativement" leurs tarifs devenus "obsolètes" en raison notamment de l'inflation, "nous attendons avec impatience", a déclaré le président de la FHF, Arnaud Robinet, sur TF1. "Certaines filières méritent d'être revalorisées, d'autres un peu moins", a-t-il ajouté.

Dans un contexte de finances contraintes, les pouvoirs publics doivent prochainement rendre leurs arbitrages concernant l’évolution pour 2024 des tarifs d’hospitalisation pris en charge par l'Assurance maladie, comme ils le font chaque année. Ces grilles tarifaires - quel prix pour une opération de la cataracte ou une appendicite, par exemple - déterminent environ 60% des recettes des hôpitaux publics.

"Six Français sur dix ont renoncé aux soins au moins une fois ces cinq dernières années"

Interrogé sur d'éventuelles économies dans la santé, à l'heure où l'exécutif prévoit des coupes dans les finances publiques, Arnaud Robinet a répondu : "A la FHF, nous ne demandons pas toujours plus d'argent, nous disons qu'il faut être plus efficients, arrêter l'hospitalocentrisme, avoir une meilleure coordination entre la médecine de ville et l'hôpital public, nous demandons une loi de programmation". Selon lui, ce qui est nécessaire pour le système de santé, c'est "une réorganisation sur l'ensemble du territoire". "Six Français sur dix ont dit avoir renoncé aux soins au moins une fois ces cinq dernières années pour de multiples raisons, principalement des temps d'attente trop longs dans certains services et un manque d'accès aux soins dans des territoires dépourvus de professionnels de santé", a pointé Arnaud Robinet.

Les urgences sont "le carrefour des difficultés", a-t-il souligné, affirmant que 40% des patients pourraient être pris en charge par la médecine de ville. "Les gens meurent faute d'avoir été bien diagnostiqués et pris en charge" aux urgences de Châteauroux, a alerté récemment le maire de cette ville, Gil Averous (ex-LR), disant n'avoir "jamais connu un tel délabrement du service public hospitalier". Le président de la FHF - et maire de Reims -, pour lequel "cet appel fait froid dans le dos", a jugé ce lundi qu'il a "peut-être été un peu fort dans les mots employés". "Je dis à nos concitoyens qu'ils peuvent venir aux urgences et seront pris en charge, en fonction de la gravité et des priorités", a-t-il affirmé, jugeant qu'"on ne meurt pas aux urgences".

1 commentaire

  • 25 mars 12:23

    Pas de problème, tant que le monde entier peut venir se faire soigner gratuitement et que les français continuent de financer cette gabegie sans rien dire.


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