Bandeau rouge dans les cheveux, masque chirurgical sur le visage, blouse blanche remontée à l'épaule d'un bras conquérant qui montre les muscles. Le poster faussement rétro accroché dans le bureau de Jonathan Debauve illustre à lui seul le plus important combat que ce responsable de communication du CHU de Besançon mène avec son équipe depuis plusieurs mois : remotiver les troupes. Au mur, Rosie la riveteuse est devenue une infirmière ; le célèbre slogan « We can do it ! » s'est métamorphosé en « Fiers de nos hospitaliers ! ».
« En 2020 et surtout en 2021, comme tous les hôpitaux publics, nous avons constaté un creux dans les recrutements, explique Emmanuel Luigi, directeur général adjoint de l'établissement. Contrairement aux années précédentes, nous n'arrivions plus à faire le plein en sortie d'école. » En cause : l'épidémie de Covid, qui a engendré un désamour de la profession. Selon une enquête menée par la Fédération française hospitalière en 2022, 99 % des hôpitaux français rencontraient des difficultés à recruter. Parmi les métiers les moins attractifs : celui d'infirmier, avec 6 % de postes restés vacants, deux fois plus qu'en 2019. « Suite à ce manque de personnel, nous avons été contraints de fermer près de 140 lits d'hospitalisation », se souvient Emmanuel Luigi.
Témoignages de patients face caméraPour séduire à nouveau les candidats, et notamment les jeunes diplômés, le
... Source LePoint.fr
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