Le virus n'est pas mort. La semaine dernière, sept départements ont enregistré un taux d'incidence au-dessus du seuil de vigilance (établi à 10 cas pour 100 000 habitants) : Mayenne, Vosges, Finistère, Val-d'Oise, Haut-Rhin, Paris et Seine-Saint-Denis. Dans son point hebdomadaire, Santé publique France soulignait que le nombre de patients positifs au Covid-19 continuait de progresser. « Cette tendance de fond indique que nos habitudes récentes favorisent la circulation du virus depuis déjà plusieurs semaines », détaille la Direction générale de la santé.
Pour le conseil scientifique, l'arrivée d'une deuxième vague à l'automne apparaît de plus en plus probable. « Une intensification de la circulation du Sars-CoV-2 dans l'hémisphère nord à une échéance plus ou moins lointaine (quelques mois, et notamment à l'approche de l'hiver) est extrêmement probable », alertent les experts. En Europe, le virus a reculé avec l'arrivée des températures estivales, de quoi interroger sur une saisonnalité de l'épidémie. Le Pr Jean-François Toussaint, professeur de physiologie à l'Université de Paris et ancien président des États généraux de la prévention, se veut réaliste : aucune des vagues promises n'est survenue et la saisonnalité de l'épidémie, si elle a lieu, n'aura rien à voir avec le comportement des Français, mais avec ce qui se passe désormais dans l'hémisphère sud.
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