Pour elle, "l'objectif" de telles nominations dans la précipitation est "d'empêcher Jordan Bardella de gouverner le pays comme il le souhaite".

Marine Le Pen à Paris,le 2 juillet 2024. ( AFP / DIMITAR DILKOFF )
Marine Le Pen a évoqué mardi 2 juillet des "rumeurs" selon lesquelles Emmanuel Macron envisagerait de procéder à une vague de nominations avant une éventuelle cohabition, notamment à la tête de la police et la gendarmerie nationales. La présidente du groupe RN à l'Assemblée a dénoncé un "coup d'Etat administratif" du camp macroniste.
"Il existe des rumeurs comme quoi le Président de la République envisagerait demain, c'est à dire à quatre jours du second tour, de nommer le directeur général de la police nationale , alors qu'il devait rester jusqu'à la fin des JO, et le directeur de la gendarmerie nationale", a expliqué la dirigeante d'extrême droite sur France Inter .
"Recaser les proches" ?
Pour elle, "l'objectif" de telles nominations dans la précipitation est "d' empêcher Jordan Bardella de gouverner le pays comme il le souhaite" , si le Rassemblement national remporte la majorité dimanche au second tour des législatives. "C'est une forme de coup d'État administratif, a-t-elle estimé, tout en espérant "que ceci relève uniquement de la rumeur".
"Pour des gens qui donnent des leçons de démocratie à la terre entière, c'est quand même étonnant d'agir de cette manière-là", s'est-elle par avance indignée. "Dans ces cas-là, il ne fallait pas dissoudre", a-t-elle insisté.
Pour son allié Éric Ciotti, cela témoigne d'une "panique générale" pour "recaser les proches" . "C'est un signe de défaite, peut être de lucidité en la matière", a-t-il ajouté sur Europe1/Cnews , tout en reconnaissant que "ça s'est toujours fait".
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