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Coronavirus: Le Maire "un peu stupéfait" d'entendre certains annoncer des décisions "pas encore rendues"
information fournie par Reuters 12/11/2020 à 09:12

CORONAVIRUS: LE MAIRE "UN PEU STUPÉFAIT" D'ENTENDRE CERTAINS ANNONCER DES DÉCISIONS "PAS ENCORE RENDUES"

CORONAVIRUS: LE MAIRE "UN PEU STUPÉFAIT" D'ENTENDRE CERTAINS ANNONCER DES DÉCISIONS "PAS ENCORE RENDUES"

PARIS (Reuters) - Bruno Le Maire s'est déclaré "un peu stupéfait" jeudi sur BFM Business que des décisions soient présentées avant même d'avoir été prises par l'exécutif, soulignant notamment qu'"aucun arbitrage" n'avait été rendu à ce stade concernant une réouverture des commerces jugés non essentiels.

"Aucun arbitrage n'est rendu", a dit le ministre de l'Economie et des Finances, alors qu'un nouveau conseil de défense consacré à la crise sanitaire débute à 09h00 à l'Elysée avant une conférence de presse du Premier ministre, Jean Castex, programmée à 18h00.

"Chacun présentera ses positions", a poursuivi Bruno Le Maire avant de se dire "un peu stupéfait de voir tous les matins, avant même que le président de la République ait rendu ses décisions, certains qui pensent connaître les décisions du président de la République".

Sa sortie visait le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement, Marc Fesneau, qui a déclaré mercredi matin sur France Info que le gouvernement n'envisageait pas "à ce stade" d'autoriser la réouverture des commerces non essentiels contraints de baisser le rideau dans le cadre du reconfinement face à la deuxième vague de l'épidémie due au coronavirus.

Bruno Le Maire a noté que les décisions d'Emmanuel Macron et de Jean Castex étaient "dictées" par la protection sanitaire des Français.

"Ce que je souhaite, c'est qu'on puisse sauver le mois de décembre pour les commerçants", a-t-il poursuivi, indiquant qu'il travaillait à un renforcement des aides, notamment sur la question des loyers payés par les petites et moyennes entreprises, et sur "l'enjeu majeur" des stocks constitués par les commerçant avant le reconfinement.

Face à la deuxième vague épidémique, un nouveau confinement, plus souple qu'au printemps, est entré en vigueur le 30 octobre dernier en France.

Seuls les commerces vendant des produits de première nécessité ont été autorisés à poursuivre leur activité. Mais une clause de revoyure avait été fixée au 12 novembre, soit ce jeudi.

"La crise sera longue, elle sera dure et il faudra au moins attendre 2022 pour revenir au niveau d'activité de 2019", a encore prévenu Bruno Le Maire, soulignant que cette prévision était "très volontariste".

(Henri-Pierre André, édité par Jean-Philippe Lefief)

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