par Joyce Lee et Ju-min Park
La Cour constitutionnelle sud-coréenne a confirmé vendredi la destitution du président Yoon Suk-yeol décidée par le Parlement après que le dirigeant a imposé la loi martiale en décembre, une décision - de courte durée - qui a déclenché une crise politique dans un pays considéré comme un modèle de démocratie.
Un nouveau scrutin présidentiel doit désormais être organisé dans un délai de 60 jours.
Le Premier ministre, Han Duck-soo, continuera d'assurer l'intérim jusqu'à l'investiture du nouveau président.
Les remous politiques en Corée du Sud, avec notamment la destitution - infirmée le 24 mars - du président intérimaire Han Duck-soo, ont nui aux efforts de dialogue avec l'administration de Donald Trump, revenu au pouvoir en janvier à Washington.
En parallèle à son procès en destitution, Yoon Suk-yeol, 64 ans, est poursuivi au pénal pour des accusations d'insurrection.
Il est devenu le 15 janvier le premier président en exercice à être arrêté dans l'histoire du pays. Il a été remis en liberté le mois dernier après qu'un tribunal a révoqué un mandat d'arrêt le visant, citant des doutes sur la légitimité de la procédure.
(Rédigé par Jack Kim; version française Camille Raynaud)
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