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Contenus violents en ligne : selon Macron, "la confiance se réduit" avec Google et Meta
information fournie par Boursorama avec Media Services 13/11/2023 à 11:28

Le chef de l'État réunissait, ce week-end à l'Élysée, des chefs d'État et de gouvernement, dirigeants des entreprises du numérique pour le 5e sommet de l’Appel de Christchurch, sur la lutte contre les contenus terroristes et extrémistes violents sur Internet - lancé avec la Nouvelle-Zélande après l'attentat dans cette ville néo-zélandaise en mars 2019.

Emmanuel Macron s'exprime au 5e sommet de l'appel de Christchurch à l'Élysée à Paris, le 10 novembre 2023, en marge du Forum de Paris sur la paix.  ( POOL / LUDOVIC MARIN )

Emmanuel Macron s'exprime au 5e sommet de l'appel de Christchurch à l'Élysée à Paris, le 10 novembre 2023, en marge du Forum de Paris sur la paix. ( POOL / LUDOVIC MARIN )

"La confiance se réduit" avec les plateformes Google, Meta et X (ex-Twitter), dans leur mission de régulation des contenus en ligne, a regretté Emmanuel Macron, qui présidait, vendredi 10 novembre, le 5e sommet de l'appel de Christchurch sur la lutte contre les contenus terroristes et extrémistes violents. Pour Meta et Google, "le fait qu'aucun 'top manager' n'ait été disponible ni à New York en septembre, ni ici à Paris, ça veut dire qu'ils ne veulent plus jouer" ,déplore le président français.

L'appel de Christchurch avait été évoqué en marge de l'Assemblée générale des Nations unies à New York, en septembre dernier. Il s'agit d'une initiative lancée en mai 2019 notamment par le président de la République et la Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern, après l'attentat du 15 mars de la même année, à Christchurch en Nouvelle-Zélande, prémédité par son auteur pour être diffusé en direct sur les réseaux sociaux.

Google a réagi auprès de l' AFP , en assurant que plusieurs "tops managers du groupe" étaient présents à New York. Quant à la réunion à Paris, la société affirme avoir proposé d'envoyer plusieurs hauts responsables, assurant que l'Elysée avait décliné cette proposition.

"J'ai du mal à considérer que le contenu est modéré" sur X

Parmi les entreprises représentées la semaine dernière à l'Élysée, figuraient Amazon, Dailymotion, Microsoft , OpenAI, Qwant ou encore X . Mais ni Meta - maison mère de Facebook et Instagram -, ni Google, dont Youtube est un des services principaux. "Quand on me dit qu'il y a 52 modérateurs pour X en langue française, j'ai du mal à considérer que le contenu est modéré", alors qu'il y a "330 millions de locuteurs en langue française" dans le monde, a relevé Emmanuel Macron, avant d'ironiser : "Ces 52 personnes sont des génies ou ont beaucoup de travail".

"À la seconde où les gens ne sont plus sérieux, on devient moins coopératif", a-t-il martelé. Pour Emmanuel Macron, "quand des entreprises qui s'étaient engagées, nous avaient dit des choses formidables, s'organisent pour ne pas être là et ne font pas ce qu'elles ont dit, la confiance se réduit, surtout quand d'autres continuent de faire le boulot". "TikTok n'est pas là autour de la table parce qu'on doit clarifier des statuts, mais ils en ont déjà 687 (modérateurs, NDLR). Je le dis pour créer de la compétition, de la bonne compétition", a-t-il poursuivi.

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6 commentaires

  • 13 novembre 13:49

    Ah tiens, on retrouve un gros nid d'antivax pro-russes, ca faisait longtemps ..


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