(Crédits photo : Adobe Stock - couple et compte joint )
La semaine de la Saint-Valentin met le couple à l'honneur. C'est l'occasion de rappeler que le compte joint ou compte commun est l'atout simplicité dans un couple ou entre deux proches pour éviter de faire des comptes d'apothicaire au quotidien. Il est signe de confiance mutuelle mais n'exclut pas la prudence. Pourquoi ouvrir un compte joint, et si possible avec la bonne personne ?
Le fonctionnement du compte joint
Les cotitulaires d'un compte commun n'ont pas forcément de lien de parenté, ni de lien sentimental. On retrouve dans les groupes de personnes physiques y recourant : des couples (concubins, mariés, pacsés), des colocataires, des amis… (1)
Selon les banques, les différents comptes bancaires qui peuvent être ouverts en comptes joints sont :
- Le compte courant
- Le livret d'épargne bancaire
- Le compte à terme
- Le compte-titre
Bon à savoir : le nombre de cocontractants n'est pas limité, c'est la banque qui fixe le nombre maximal autorisé. (2)
Compte joint : la solution bancaire pour les opérations du quotidien
Chaque personne ayant les droits sur le compte joint peut retirer de l'argent, déposer des sommes… moyennant son unique signature. Seules les cartes bancaires associées au compte commun restent personnelles. Il n'y a donc pas de blocage d'une opération en l'absence de signature des autres cotitulaires.
Les bons comptes font les bons amis : des virements périodiques automatiques à destination du compte joint offrent une bonne visibilité sur la contribution financière de chaque partie, favorisant l'équité ou à défaut, une totale transparence des flux et dépenses.
Un groupe fiable de cotitulaires : la base d'un compte joint sain et durable
Il est néanmoins conseillé de bien connaître l'autre personne car cette opération commune engage la responsabilité de chacun car tous sont solidaires vis-à-vis des mouvements constatés sur le compte. Le risque en cas de dettes ou d'incident de paiement (ex : découvert) peut avoir des conséquences graves sur l'autre cotitulaire, sur ses comptes que ce soit joint et personnel. (3)
Pour le pallier, un dispositif de prévention optionnel définit :
- Un unique responsable en cas de chèque sans provision, même s'il n'en est pas à l'origine.
- Un accord et une signature conjointe de tous les cotitulaires dans le cas d'une demande de découvert ou d'une procuration. (4)
En cas de souhait de désolidarisation, la démarche doit être formulée à l'établissement par l'un au moins des cotitulaires, selon les conditions générales en vigueur dans la banque.
Combien ça coûte ? Des frais bancaires de tenue de compte sont parfois facturés par certains établissements alors que des banques telles que Boursorama Banque , qui privilégient le reversement de la valeur à leurs clients, garantissent la gratuité de ce service.
Ce moyen de paiement partagé est idéal pour enregistrer et effectuer les dépenses communes, qu'elles soient récurrentes ou ponctuelles. En cas de mésentente, le compte joint peut être dénoncé. Enfin, pour éviter des désagréments financiers, il est recommandé de désigner par défaut un unique responsable de chèque sans provision (pour préserver les autres cotitulaires) et d'exiger la cosignature systématique pour certaines opérations impactantes.
(1) https://fr.calameo.com/read/002024705b7ccf68ed23f
(2) https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F10412
(3) https://www.economie.gouv.fr/particuliers/differences-compte-individuel-compte-joint-compte-indivis
(4) https://www.lesclesdelabanque.com/particulier/un-compte-joint/
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