Le tribunal administratif de Montpellier a tranché. L'empoignade entre les maires et l'État sur l'ouverture des commerces non alimentaires a tourné à la défaveur des élus locaux. Les municipalités de Béziers, Perpignan, Carcassonne, Claira et Pia ont donc été déboutées.
Mardi 3 novembre, les premiers arrêtés ont été examinés. La ville de Béziers avait ouvert la séance. Il l'avait prévenu, Robert Ménard a assuré sa propre défense. De son côté, le préfet de l'Hérault, Jacques Witkowski, à l'origine de la procédure en référé, a souhaité également porter le dossier en personne. Le haut fonctionnaire a construit son propos sur des éléments juridiques et rappelé la gravité du contexte sanitaire. « À Béziers, la propagation de l'épidémie est plus forte que dans tout le département », a-t-il expliqué. Le représentant de l'État s'est ainsi lancé dans une diatribe contre Robert Ménard et sa « mauvaise foi », ainsi que ses tentatives d'« instrumentalisation » du droit. Il a tout simplement dénoncé « un abus de pouvoir ». Un véritable combat de chefs. Les deux hommes se sont renvoyé, à leur façon, les notions de « bon sens » et de « cohérence ». Pour plaider sa cause, le maire de Béziers a rappelé inlassablement les arguments qu'il déploie depuis la fin de semaine dernière : « Nous ne sommes pas plus en sécurité dans nos grandes surfaces que dans nos petits commerces, c'est une mesure
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