Fièvre, douleurs musculaires, vomissements, saignements… Entre le 21 août et le 3 septembre dernier, l'agence Santé publique France a enregistré une flambée des cas de dengue dans l'archipel des Antilles françaises. Des seuils inquiétants avaient déjà été atteints début juillet mais, ces derniers jours, 770 cas cliniques significatifs ont été comptabilisés en Martinique et 600 en Guadeloupe. Douze des patients sont décédés à la suite de complications hémorragiques. La phase épidémique est déclarée.
Les autorités ont logiquement relancé une campagne pour rappeler les gestes utiles comme le port de vêtements longs, le recours aux répulsifs sur l'intégralité du corps et la vidange systématique des eaux stagnantes. Mais en réalité, les habitants de ces îles ont appris à vivre avec la menace de la dengue. Ce virus, qui transite uniquement par les piqûres de moustiques, y est présent depuis plus de 50 ans (14 000 contaminations en 1977). En revanche, les dernières décennies ont connu une accélération nette de la maladie : « Il y a 20 ans, les Antilles connaissaient des pics épidémiques tous les 4 ou 5 ans, explique Didier Fontenille, directeur de recherche à l'Institut de recherche pour le développement (IRD). Désormais, il y a des années ou la dengue est faible, d'autres où elle est forte mais la menace est devenue constante. »
Zika, dengue, Nil occidental… Ces virus exotiques qui
... Source LePoint.fr
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