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Colombie: comment la narco-esthétique devient la norme
information fournie par Le Point08/03/2018 à 07:26

Tous les soirs à 22 heures, ils sont des millions de Colombiens à suivre la nouvelle saison de la télévovela Sin Tetas Sí Hay Paraíso 2, sur la première chaîne nationale. Cette série que l'on pourrait donc traduire par « Sans poitrine, il y a quand même un paradis » est l'une des séries les plus regardées en Amérique latine et aux États-Unis en 2017. Il s'agit de la suite de Sin Tetas No Hay Paraíso, soit « Sans poitrine, pas de paradis », la série mythique qui a lancé le genre des narconovelas et fait fureur entre 2006 et 2009, tirée du livre du même nom de Gustavo Bolívar.

La série raconte l'histoire d'une jeune femme des quartiers pauvres de Bogotá, qui rêve de chirurgie esthétique, de richesse, et d'entrer dans le cercle très fermé des narcos. « Elle a mis en lumière une réalité colombienne, ce qui se passe vraiment dans certains quartiers populaires du pays et qu'on appelle la narco-esthétique. Mais selon moi, elle a encore plus démocratisé la chirurgie », estime María Cardona, jeune Colombienne de 22 ans, fan du programme. Bien sûr, Catalina, l'héroïne de la série, arrive à ses fins, transforme son corps pour séduire un narcotrafiquant, mais tout se termine tragiquement? télénovela oblige ! La série dénonce et plonge les téléspectateurs dans l'univers impitoyable des « poupées » des narcos entre mesquineries, trahisons, hypocrisie et beauté superficielle....

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