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Chawki Amari: «J'ai essayé d'écrire selon cette tradition algérienne»
information fournie par Le Point 12/02/2020 à 18:10

L'Algérie est un pays quantique. Tout commence comme dans un conte arabe « Kan ya makan fi qadim az-zaman », autrement dit « il était et il n'était pas une fois dans les temps anciens ». En Algérie, tout commence en pesanteur et finit en gravité, tout commence en tragédie morne et finit en fable absurde, tout est dramatique et pourtant rien n'est grave. Tout comme l'exact inverse aussi. Le romancier-journaliste Chawki Amari l'a bien compris, rien n'est certain en Algérie, même pas le principe d'incertitude. Dans son nouveau roman, L'Âne mort, c'est toute cette ambivalence ambiguë (et inversement) qu'il fait vivre à travers le périple de trois Algérois, Lyès, Mounir et Tissam.Lire aussi Kaoutar Harchi : « Il ne suffit pas d'écrire dans la langue de Molière pour être un écrivain français »Trois Algérois en déshérence, un peu perdus mais qui se sont retrouvés et reconnus aussi dans leur regard ironique et désabusé qu'ils portent sur leur pays. Ils ont tous trois fait des études de biologie, la science du vivant, « bien qu'ils ne connaissant pas grand-chose à ce sujet, la vie », note l'auteur. Les voici pourtant embarqués dans une histoire burlesque d'âne gris qui entraînera leur fuite vers les montagnes de Kabylie pour échapper au puissant et mystérieux « commissaire ». Là, ils croiseront un Barbe-Bleue eu amoureux des livres et qui vient juste de tuer sa sixième épouse, un Sisyphe révolté qui déboulonne les rochers...

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