Les ambitions de la Mairie de Paris pour Chapelle International étaient élevées, tout comme le prix de cette gare de fret aux portes de la capitale. Avec ce projet chiffré à 80 millions d'euros, « ce sont 44 000 camions par an qui vont disparaître des routes de Paris et de l'Île-de-France grâce au rail. Avec, à la clé, des embouteillages évités, moins de bruit et moins de pollution de l'air », avait ainsi promis Anne Hidalgo au moment de son inauguration, en juin 2018. Hélas, depuis, aucun train n'est arrivé à quai, selon nos confrères du Parisien .
L'idée de cette nouvelle gare parisienne, portée par l'aménageur public Sogaris et SNCF Immobilier, était de transporter en train les marchandises arrivées sur la plateforme de Dourges, dans le Pas-de-Calais, et au port de Bruyères-sur-Oise, dans le Val-d'Oise, jusqu'à Paris. Le projet prévoyait même de redistribuer ces produits à travers la capitale via des véhicules électriques, hybrides ou fonctionnant au gaz naturel. Mais cette gigantesque gare de fret de 15 000 mètres carrés n'est plus que l'ombre d'elle-même.
Selon Le Parisien , le flop de Chapelle International s'explique plus largement par le désamour des entreprises pour le transport ferroviaire, plus onéreux que le transport routier. Le modèle économique du fret ne serait, à l'heure actuelle, pas viable pour les groupes de distribution, et ce, malgré les efforts de la Ville de Paris pour
... Source LePoint.fr
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