L'entreprise a tenté de faire appel à la générosité, mais cela n'a pas porté ses fruits. Carmat, entreprise française du secteur biomédical, a annoncé ce lundi 30 juin, être en cessation de paiements. L'entreprise, qui avait développé le premier cœur artificiel français, va solliciter l'ouverture d'une procédure de redressement judiciaire auprès du tribunal des affaires économiques de Versailles, selon un communiqué.
C'est donc, potentiellement, la fin d'une aventure vieille de près de vingt ans pour ce qui était un ancien symbole de l'innovation médicale française. Fondée en 2008, elle a pour initiateurs du projet, dans les années 1990, le professeur Alain Carpentier ainsi que le chef d'entreprise Jean-Luc Lagardère. Le projet prend véritablement forme en 2008.
La cardiologie au cœur de l'innovation technologiqueL'entreprise comptait 180 collaborateurs entre son siège de Vélizy-Villacoublay et son site de production, à Bois-d'Arcy, dans les Yvelines. Les prémices d'Aeson, le cœur artificiel de Carmat, remontent à la fin des années 1980. Des premiers essais non concluants mais qui permettent à l'entreprise de progresser, d'apprendre de ses erreurs.
« Le seul vrai traitement de l'insuffisance cardiaque terminale »Sa première implantation sur un patient a lieu en 2014. Il est destiné aux patients qui souffrent d'insuffisance cardiaque terminale et qui sont dans l'attente d'une transplantation. Il comprend une
... Source LePoint.fr
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