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Carburants : après plusieurs mois d'accalmie, les prix à la pompe repartent à la hausse
information fournie par Boursorama avec Media Services 08/08/2023 à 13:57

Neuf pays de l'Opep+ ont instauré depuis mai des baisses volontaires de production de pétrole pour maintenir les cours élevés.

( AFP / GUILLAUME SOUVANT )

( AFP / GUILLAUME SOUVANT )

Le prix du carburant sans plomb 95 et du gazole s'envolent de nouveau depuis le début de l'été, sous l'effet de la hausse des prix du pétrole sur les marchés, après un printemps d'accalmie, selon des données arrêtées vendredi. Le gazole et l'essence sans plomb SP95-E10 se vendaient en moyenne 14 et 11 centimes plus cher par rapport à début juillet, selon ces données, publiées lundi 7 août par le ministère.

Dans les stations-services, le gazole coûtait en moyenne vendredi 1,8064 euro le litre, soit 6,7 centimes de plus que la semaine précédente. Le sans-plomb 95-E10 se vendait 1,8953 euro (+2,8 centimes) et le sans-plomb 95 1,9103 euro (+1,73 centime).

En pleines vacances d'été, les automobilistes retrouvent des niveaux de prix qui n'avaient plus été vus depuis le mois d'avril. Ces nouvelles hausses s'expliquent par le renchérissement des cours du pétrole sur les marchés, actuellement près de leurs plus hauts en trois mois dans un contexte de coupes volontaires de production en Arabie Saoudite et en Russie pour soutenir les cours. Alors que fin juin, le baril de Brent de la Mer du Nord se négociait autour de 75 dollars en moyenne, il dépasse désormais les 85 dollars.

Jusqu'à 15% de hausse pour le baril

Entre début juillet et début août, les prix du brut ont remonté quasi continuellement, le Brent prenant environ 12% et le baril de West Texas Intermediate (WTI) près de 15% sur fond de marché de plus en plus tendu.

Neuf pays de l'Opep+ (l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés, ndlr), dont Ryad et Moscou, les deux poids lourds du groupe, ont instauré depuis mai des baisses volontaires de production pour un total de 1,6 million de barils quotidiens jusqu'à 2024.

En juin, l'Arabie saoudite a annoncé une réduction volontaire additionnelle de production d'un million de barils par jour pour juillet, qu'elle a prolongée deux fois, en août et maintenant en septembre. Dans son sillage, la Russie a elle aussi déclaré réduire ses exportations de brut de 500.000 barils par jour en août, et de 300.000 en septembre.

Les cours du pétrole restent encore loin de leur niveau moyen qui avait dépassé les 100 dollars en 2022, une année marquée par des craintes d'approvisionnement après le début de la guerre en Ukraine. Entre mi-juin et début juillet 2022, les prix du diesel tout comme ceux du SP-95 et SP95-E10 avaient alors dépassé les 2 euros le litre en France.

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